Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’était félicité lundi de « progrès » dans les négociations à l’issue de rencontres à Berlin avec les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner.
Les Européens, soutiens de Kiev, ont de leur côté avancé une proposition parallèle qui implique le déploiement d’une force multinationale en Ukraine, des garanties semblables à celles de l’article 5 du traité de l’Otan pour Kiev et une armée ukrainienne forte de 800.000 hommes.
Soit autant d’éléments considérés comme inacceptables par Moscou et déjà rejetés par le passé.
Les détails du plan américain après qu’il a été remanié avec les Ukrainiens ne sont pas connus, mais Volodymyr Zelensky avait indiqué qu’il impliquait des concessions territoriales de la part de Kiev.
Le document originel de Washington avait été perçu par Kiev et les Européens comme largement favorable aux positions du Kremlin.
Une source diplomatique européenne à Kiev a affirmé mardi à l’AFP que l’enjeu actuel pour l’UE consistait à « détacher les Etats-Unis des positions russes ».