Ils ont le même âge, des penchants littéraires et une passion pour Marseille partagés. Le premier a surtout accordé au second un plan historique de 5 milliards pour sa ville. La proximité entre Emmanuel Macron et Benoît Payan a longtemps suscité des jalousies au sein des élus de la droite marseillaise, dont une partie s’est convertie ou avait appelé à voter pour le Président Renaissance. Il fallait les entendre dans la coulisse, en 2023, s’enférocer à la publication d’un sondage qui était favorable au maire (divers gauche). « Marseille en grand, c’est quand même de notre bord politique que ça vient », râlaient les barons en 2023 qui ne comptaient pas lui en laisser le moindre bénéfice électoral.
Déjà à la manœuvre, à l’époque, pour créer les conditions d’une union de la droite et du centre pour reconquérir la mairie de Marseille en 2026, Renaud Muselier, le président de Région (ex-LR passé à Renaissance), goûtait peu cette complicité entre l’hôtel de ville et l’Élysée. Et l’ancien socialiste ne manquait jamais une occasion de rappeler qu’il avait été le premier à réussir à tordre le bras de l’État pour faire pleuvoir des milliards sur Marseille et « rattraper des années d’incurie », sui…