Barthélémy, 15 ans

« J’ai trouvé le Président pédagogue et transparent. Je retiens qu’il reste encore beaucoup à faire, résume le lycéen de Provence à Marseille. Sur l’interdiction des réseaux sociaux avant 16 ans, Barthélémy est partagé. « C’est repousser le problème. Les ados iront ailleurs et surtout, le cyberharcèlement ne s’arrête pas à 16 ans. Comment on nous accompagne au-delà ?, interroge-t-il à la fin du débat.

J’essaye d’avoir une bonne hygiène de vie (vélo, natation, lecture) pour m’émanciper. L’école apporte un savoir mais elle ne peut pas tout. J’ai conscience d’être issu d’un milieu favorisé et qu’on n’a pas tous les mêmes chances. »

Pauline, 35 ans

« Le Président a osé parler des sujets qui fâchent : le narcobanditisme et la responsabilité des consommateurs de drogue. Il faut mettre des mots sur cette réalité, sans quoi il n’y aurait pas de trafic », abonde Pauline, présidente associative de la Jeune Chambre économique de Salon-de-Provence. Sur la forme, elle se dit « impressionnée » par la performance de communication, évoquant le moment où le Président a employé le terme « fada », « lâché avec un tel naturel ». En revanche, la trentenaire a trouvé l’exercice « préparé » : « Il y av…