Le représentant de l’État fait part d’un climat «spécifiquement tendu» pour ces élections municipales et notamment à Nice, où la rivalité entre Christian Estrosi et Éric Ciotti électrise la campagne.
C’est un affrontement aussi attendu que redouté. Lancés dans une course effrénée à la mairie de Nice en vue des municipales de mars prochain, Christian Estrosi (Horizons) et Éric Ciotti (UDR) distillent déjà leurs premières propositions mais leur inimitié personnelle semble trop souvent les rattraper. Peut-il en être autrement ? «Il n’y a pas de place pour le raisonnable», soupire fataliste un élu estrosiste. «Forcément il y a quelque chose d’irrationnel puisque ce sont deux personnes qui se connaissent intimement», expose aussi un ciottiste. Face au risque d’une «campagne de caniveau» selon l’expression répandue au bord de la baie des Anges, le préfet des Alpes-Maritimes a tenu à lancer «un appel solennel au calme et à la sérénité» auprès du Figaro.
«Je perçois un climat spécifiquement tendu dans le département», constate Laurent Hottiaux. «L’État jouera tout son rôle pour faire appliquer la loi et faire respecter les règles précises du code électoral. J’appelle au sursaut de chacun»
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 80% à découvrir.
Vente Flash
-50% sur l’abonnement numérique
Déjà abonné ?
Connectez-vous