Nolwenn Leroy continue d’entretenir un lien constant avec la
Bretagne. Si sa carrière l’a menée sur de nombreux terrains, elle
n’a jamais cessé de revenir à cette région qui demeure son point
d’ancrage. Plus qu’un décor familier, cette région de l’Hexagone
reste pour elle un espace de respiration, un territoire intime où
elle se recentre et recharge ses batteries, à l’écart du rythme
imposé par la vie publique.
Des paysages bretons au cœur de la sensibilité de Nolwenn
Leroy
Révélée au grand public en 2002 lors de sa victoire à la
Star Academy, la chanteuse a toujours revendiqué
ses racines. Née à Saint-Renan,
près de Brest, Nolwenn Leroy a passé une partie de son enfance
à Kersaint-Plabennec, puis a été scolarisée à Guingamp. Ces
allers-retours ont façonné un attachement profond, nourri par les
paysages autant que par une culture bretonne transmise très
tôt, et qui continue de structurer son rapport au temps et
à la création.
Parmi les lieux qui comptent, certains occupent une
place particulière dans son imaginaire. La forêt
de Brocéliande, qu’elle évoque souvent lorsqu’elle parle de son
rapport à la Bretagne, appartient à ces endroits fondateurs.
« C’est vraiment un lieu qui me fascine depuis ma plus tendre
enfance J’ai beaucoup lu les légendes arthuriennes. C’est quelque
chose qui me passionne depuis toute petite », confiait-elle,
dans les colonnes du site aufeminin, rappelant combien les
récits et les mythes ont accompagné son enfance et
nourri une sensibilité toujours très présente.
Une connexion intime à la nature chez Nolwenn Leroy
Cette relation presque instinctive aux lieux s’exprime aussi
dans la manière dont elle décrit ce qu’elle y ressent, notamment au
regard de son rôle dans la série Brocéliande. « C »est
un lieu chargé en mystère, en magie, en énergie et
je pense que ça a joué dans ma façon dont j’ai incarné le rôle.
La forêt m’a connectée à mes émotions. La connexion à l’énergie
des arbres, la sylvothérapie, j’y crois vraiment. Tous les acteurs
et le staff se sentaient bien pendant ce tournage, c’était un
cadeau de se réveiller dans cette nature« ,
expliquait-elle. Un témoignage qui dépasse le cadre professionnel
pour révéler une approche sensible, presque physique, de la
nature.
Au fil de ses prises de parole,
Nolwenn Leroy insiste aussi sur la diversité de la région, bien
au-delà des images attendues. « Brocéliande, ça va aussi être
l’occasion de faire redécouvrir la Bretagne des terres, qui a
beaucoup de richesses à offrir« ,
soulignait-elle en 2024, attentive à ces paysages intérieurs
souvent moins visibles mais essentiels à l’identité
bretonne, entre landes, reliefs et villages préservés.
Des paysages bretons chers à Nolwenn
Leroy
Lorsqu’elle évoque ses lieux de cœur, la chanteuse cite
spontanément les Monts d’Arrée,
les côtes du Finistère auxquelles elle reste profondément
attachée, mais aussi la côte de Granit rose et
Perros-Guirec. Une géographie personnelle, faite de
contrastes et de repères, qu’elle parcourt au fil des saisons, loin
des itinéraires touristiques balisés.
Mais son
véritable refuge se niche ailleurs, dans un coin plus
confidentiel qu’elle accepte de dévoiler avec un sourire.
« J’adore un coin qui est un peu particulier et très sauvage :
Kerlouan, et plus précisément le hameau de Ménez
Ham, dans le Finistère nord, c’est pour les vrais bretons.
(Rires) », indiquait-elle. Un lieu qu’elle fréquente
régulièrement, notamment à des moments précis de l’année. « J’y
vais souvent pour recharger mes batteries, notamment à la période
de Halloween et pour les fêtes celtiques. C’est un
moment très particulier, j’aime bien passer du temps là-bas à ces
périodes-là », concluait-elle, dessinant le portrait d’une
Bretagne intime, choisie, et profondément ressourçante.