Jean Dujardin a été révélé par Un Gars, Une
Fille dans les années 2000. Une série humoristique
qui lui a fait rencontrer la deuxième femme de sa vie,
Alexandra Lamy. Plus tard, le comédien fait
carrière au cinéma, d’abord au second plan puis en haut de
l’affiche. Jusqu’au sommet, même, lorsqu’il décroche un
Oscar puis fait une carrière éclair à
Hollywood. Finalement, Jean Dujardin est revenu en
France, sa terre natale. Et celle d’un certain Jean-Paul
Belmondo, légende du cinoche et l’un des modèles de
l’intéressé.
Jean Dujardin : il rencontre Alexandra Lamy dans Un Gars,
Une Fille
1999, tout le monde flippe du fameux bug de l’an 2000 à venir un
an plus tard. Mais le grand public balaye ce mythe numérique d’un
revers de la main. La raison ? Il découvre Un Gars, Une
Fille. Format court humoristique précédant le JT de
20h00 sur France 2. Un divertissement tirant le portrait
d’un couple de trentenaires bien dans leurs baskets. Le
Gars, c’est Jean Dujardin, la Fille, c’est
Alexandra Lamy. Et la série est un tremplin pour eux
deux.
Avant de devenir un phénomène de mode à l’époque. Car tout le
monde pense que les deux interprètes d’Un Gars, Une Fille
sont réellement en couple. Oui, mais non. Mais oui, en fait. La
fiction rejoint la réalité, et vice-versa. Jean Dujardin et
Alexandra Lamy tombent éperdument amoureux l’un l’autre.
Toutefois, à ce moment-là, ils sont chacun de leurs côtés en
couple. Une fois le ménage fait par l’un et par l’autre, ils vivent
leur amour au grand jour.
Sa carrière au cinéma l’a emmené jusqu’à l’Oscar puis
Hollywood
Puis la série s’arrête, en apothéose, sur le mariage des deux
personnages. Jean Dujardin et Alexandra Lamy, eux, se marient plus
tard, en 2009. Entretemps, l’acteur s’est lancé en bonne et
due forme sur le grand écran. Au cinéma, d’abord, il
s’impose au second plan comme dans Le Convoyeur mettant en
vedette Albert Dupontel. Finalement, le doublé
Brice de Nice et OSS 117 propulse Dujardin au
sommet de la comédie française.
Peu après, il se diversifie, ose des rôles plus dramatiques tels
que Contre-enquête ou encore Les Petits mouchoirs
réalisé par le copain Guillaume Canet. Or, c’est
The Artist qui va tout changer dans sa carrière, voire sa
vie. Il gagne l’Oscar du meilleur acteur 2012 pour ce drame
muet en noir et blanc retraçant l’âge d’or hollywoodien.
Et le passage du muet au parlant. Jean Dujardin devient
worldwide, tourne notamment pour Martin
Scorsese…
Jean Dujardin, ses quelques mots sur la
mort de son modèle ‘Bébel’
Néanmoins, l’acteur reste très attaché à la France. Son
expédition à Hollywood va durer à peine deux ans. Il revient
tourner en France, devient une icône de la réussite française à
l’étranger et plus particulièrement les Etats-Unis.
Toutefois, certaines de ses déclarations patriotiques
en irritent certains, voire suscitent la polémique.
Jean Dujardin semble s’en foutre, il continue à faire son job, à
tourner, pour le controversé Roman Polanski,
notamment, ou le zinzin Jan Kounen plus
récemment.
Cette année, justement, Dujardin a retrouvé Kounen pour
L’Homme qui rétrécit. Film fantastique ambitieux
qui n’a malheureusement pas trouvé son public en salles.
Les deux hommes avaient fait ensemble 99 francs, il y a
près de 20 ans,
adaptant le best-seller de Frédéric Beigbeder.
Pour la promo de L’Homme qui rétrécit, les deux hommes se
retrouvent dans Clique présenté par
Mouloud Achour. Là, Jean Dujardin prononce
quelques mots à propos d’un des ses modèles dans le cinéma :
Jean-Paul Belmondo. Ce dernier est décédé en 2021 et on a
souvent présenté Dujardin comme le nouveau Bébel. “Je
me souviens des quinze jours avant. On avait mangé ensemble, avec
sa famille et quelques amis. Je me souviens, il était accroché à
son chien, c’était très important pour rester encore un peu là,
pour tenir.” Très ému, l’inteprète d’OSS 117 ajoute :
“Mais c’est admirable ce qu’il a fait […]
Et, là, ce dernier repas c’était vraiment le dernier
repas […]” Un dernier hommage bien à lui.