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13 h 15. Des agents de la brigade mobile, avec une dizaine de camions, ont été déployés à l’entrée du péage de Poitiers-Sud. Les agriculteurs ont toujours pour objectif de se rapprocher de l’autoroute et de couper la circulation.
12 h 44. Le point à Blois, dans le Loir-et-Cher. L’axe nord sud est totalement paralysé, une quarantaine d’agriculteurs de la Coordination rurale et une poignée de représentants de la Confédération paysanne bloquent le rond-point de Cap Ciné. Ils entendent le garder plusieurs jours si la situation ne se résout pas. Au total, 28 tracteurs et 9 bennes sont disposés sur les différentes bretelles d’accès à ce rond-point.
12 h 40. Après les réserves exprimées par l’Italie, Emmanuel Macron a déclaré, lors d’un Conseil des ministres, que « la France s’opposerait de manière très ferme » à un éventuel « passage en force » de l’UE concernant l’accord de libre-échange avec le Mercosur. La Commission européenne souhaite que le texte soit signé d’ici la fin de l’année.
12 h 27. À Pezou, au nord de Vendôme (Loir-et-Cher), une quarantaine d’agriculteurs sont mobilisés, ils bloquent la N10 dans les deux sens, mais aussi la route Orléans-Le Mans, avec plusieurs points de blocage. Pour ces céréaliers, solidaires des éleveurs, le principal sujet ce sont les coûts de production à la hausse (environ 170 € la tonne), plus la hausse de 15 % sur les engrais azotés, alors que le blé se vend entre 159 et 160 € la tonne. Aucun d’entre eux n’a fait de bénéfices cette année.
Le rond-point de la N10 à Pezou, au nord de Vendôme, est totalement bloqué depuis 8 h ce matin.
© (Photo cor. NR, Sylvie Foisset)
12 h 23. Des nouvelles de l’accord de libre-échange UE-Mercosur : l’Italie juge « encore prématurée » une signature de l’accord dans les prochains jours. « Il nous semble nécessaire d’attendre la finalisation du train de mesures complémentaires visant à protéger le secteur agricole et, parallèlement, de l’expliquer et d’en discuter avec nos agriculteurs », a indiqué la première ministre italienne, Giorgia Meloni.
12 h 10. Dans l’Indre, à Châteauroux, le cortège de tracteurs a parcouru l’avenue d’Occitanie, encadré par la police, tous klaxons hurlants.
À Châteauroux toujours, mais devant Naturapolis, des jeunes manifestants se font réprimander par un membre du personnel encadrant de l’établissement qui les surveille sur son temps personnel, et qui déplore que « des éléments extérieurs au lycée viennent alimenter le feu devant l’établissement avec des pneus, en saccageant au passage la pelouse ».
Le cortège agricole repart vers Naturapolis en empruntant de nouveau l’avenue d’Occitanie, dans l’autre sens, toujours escortée par la police. La circulation est toujours ralentie à Cap Sud et s’annonce difficile sur la D920.
Jeunes on en rêve, vieux on en crève
Banderole sur le tracteur en tête du cortège à Châteauroux (Indre)
Le tracteur en tête de cortège à Châteauroux (Indre).
© (Photo NR, Jean-Sébastien Le Berre)
12 h 07. À la mi-journée, en Loir-et-Cher, l’axe principal Nord-Sud, au niveau du giratoire de Cap-ciné à Blois, est à l’arrêt. Plus aucun véhicule ne circule pour l’instant.
À Blois, le giratoire de Cap-ciné est à l’arrêt.
© (Photo NR, Jérôme Dutac)
11 h 55. Depuis Strasbourg, dans le Bas-Rhin, le président du Rassemblement national et eurodéputé Jordan Bardella s’est emparé d’un mégaphone pour s’adresser aux agriculteurs, qui campent près du Parlement européen. « Le peuple français est avec vous », a-t-il dit, assurant les manifestants de son soutien. Il a également redit son opposition à l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur.
Rappelons que le RN a été jusqu’ici globalement inconstant dans ses votes sur le soutien à l’agriculture, à l’Assemblée nationale comme au Parlement européen (abstention sur les prix planchers, contre le plafonnement des aides Pac, contre 100 % de viande française dans les cantines…).
11 h 50. À Châteauroux (Indre), la circulation est difficile sur la D920, la rocade vers Cap Sud, derrière le cortège de tracteurs qui circulent au ralenti, en klaxonnant et en lâchant quelques pétards sur leur passage.
Circulation au ralenti derrière le cortège de tracteurs sur la D920 à Châteauroux (Indre).
© (Photo NR, Jean-Sébastien Le Berre)
11 h 45. La préfecture de l’Indre, la Chambre d’agriculture de l’Indre, la GDMA, la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles, les JA, CR et la Confédération paysanne ont publié un communiqué commun sur la DNC. Ils appellent à respecter les réglementations en termes de transport routier. « Les foyers récents pourraient s’expliquer par des mouvements non autorisés d’animaux, notamment par transport routier. De tels comportements et manquements de quelques-uns mettent en danger l’ensemble de la filière », dit le communiqué. Ils en appellent « à la vigilance et à la responsabilité de l’ensemble des éleveurs et opérateurs de la filière » et annoncent des « contrôles renforcés ».
11 h 34. Sur place aussi, Édouard Legras, président de la Chambre d’agriculture a confirmé : « Le sujet de la DNC a remis de l’huile sur le feu, mais ça fait 18 mois qu’on n’a rien obtenu. »
La dermatose fait des sauts de 150 km donc certains ne respectent pas les règles
Édouard Legras, président de la Chambre d’agriculture du Loir-et-Cher
« La dermatose inquiète, d’autant qu’elle fait des sauts de 150 km, donc certains ne respectent pas les règles, ajoute-t-il. En Loir-et-Cher, il y a un peu plus de 400 élevages bovins, si on diminue le cheptel ce serait un désastre pour le monde agricole et les consommateurs. »
11 h 30. C’est parti, le cortège de quatre tracteurs s’élance de Naturapolis, à Châteauroux (Indre), en direction de Cap Sud. Cortège suivi de quelques voitures.
11 h 24. La police nationale du Bas-Rhin annonce une manifestation d’agriculteurs prévue aux alentours du Parlement européen, à Strasbourg. « La circulation sur le secteur risque d’être fortement perturbée jusqu’en début d’après-midi », ajoute le compte X de la police.
11 h 12. À Châteauroux (Indre), les organisateurs du rassemblement devant Naturapolis annoncent au mégaphone qu’ils vont aller « faire un tour en tracteurs » dans la zone commerciale de Cap Sud à partir de 11 h 30. Ceci en accord avec la direction de l’établissement, afin de libérer provisoirement le parking pour permettre aux treize à quatorze cars scolaires de la région de venir récupérer les élèves qui étaient en cours ce matin.
11 h 07. La mobilisation prend une autre tournure à Blois, dans le Loir-et-Cher, face au barrage des forces de l’ordre. Au micro Val-de-Loire TV, James Boucher (CR) dit qu’il compte multiplier les bennages sur les routes et les axes départementaux du département. Le déclencheur de cette colère est « en effet la DNC et le problème de l’abattage, mais au-delà, on n’a plus de revenus, plus de trésorerie », témoigne Frédéric Prégeant, président de la CR 41.
Au micro de Val-de-Loire TV, James Boucher, de la Coordination rurale, détaille la stratégie à venir pour la mobilisation.
© (Photo NR, Jérôme Dutac)
Actuellement, ils bloquent la N10 à Pezou et vont contacter la CR 37 sur Château-Renault. Ils entendent poursuivre leur action dans la journée sur Contres et Romorantin. Sur Blois, ils bloquent également le rond-point de Cap Ciné.
10 h 51. Les autorités interdisant l’accès à l’autoroute à Blois (Loir-et-Cher). En réaction, les agriculteurs déversent leurs bennes, de pneus et de pailles. Coordination rurale et Confédération paysanne (qui a rejoint le mouvement) ne pouvant rentrer sur l’autoroute, veulent aller bloquer d’autres routes, « pour qu’on soit visible ».
10 h 50. Du côté des JA 79, on dit attendre vendredi et ce qui va se décider concernant le Mercosur. En fonction, les Jeux Agriculteurs rejoindront les rangs de la mobilisation. « Nous sommes prêts ! », indique à la NR Aidan Roberts, représentants des JA 79.
10 h 44. À Blois (Loir-et-Cher), deux escadrons de gendarmerie mobile sont arrivés en renfort, celui de Melun sur le péage de l’A10 de Mer et celui de Périgueux sur le péage de Blois. Ces unités sont renforcées par deux véhicules blindés Centaure venus de Vannes et Périgueux.
10 h 37. À Châteauroux (Indre), la directrice de Naturapolis, Catherine Demesy, et son adjoint restent à l’entrée de l’établissement, et n’y font entrer que les élèves souhaitant se rendre en cours. « La manifestation doit rester en dehors de l’établissement », indique la directrice. Elle a prévenu les familles de chacun des apprenants grévistes qu’ils ne sont pas en cours et donc, plus sous sa responsabilité. Par ailleurs, des lycéens à l’origine du rassemblement du jour expliquent avoir privilégié le mercredi pour organiser cette action, afin de pénaliser le moins d’élèves possibles, les lycéens n’ayant pas cours le mercredi après-midi.
10 h 26. Les agriculteurs des Deux-Sèvres se joignent au mouvement. La Coordination rurale 79 se tient prête à bloquer l’A10 au niveau de La Crèche, ainsi que les ronds-points.
Notre but est d’affamer Paris
Philippe Germond, CR 79
« Notre but est d’affamer Paris », résume Philippe Germond. Selon lui, une centaine de tracteurs sont prêts à enclencher la première. Par ailleurs, une action (autorisée) est déjà prévue à Melle ce mercredi soir, devant la mairie.
Un blocage serait également en cours sur la RN10 à Limalonges, selon Bison Futé. Il n’est cependant pas revendiqué par la CR 79, mais aurait été décidé et organisé par les autorités, en amont des blocages de la RN10, dans la Vienne. L’idée est de dévier le trafic vers des axes encore roulants.
10 h 24. Devant le péage de Blois (Loir-et-Cher), les agriculteurs de la Coordination rurale et des non-syndiqués se sont rassemblés avec leurs tracteurs devant le Centaure, qui bloque l’accès à l’autoroute. Frédéric Prégeant, président des CR 41, en est contrarié : « En nous interdisant l’accès, le ministère de l’Intérieur en a décidé autrement… Ça va empirer les choses, au lieu de simplement mettre en place une déviation sur l’autoroute, là, ça va mettre le bazar sur l’ensemble des routes de Loir-et-Cher. »
10 h 23. La colère ne faiblit pas à Châteauroux, dans l’Indre, devant l’établissement Naturapolis, où les élèves se disent inquiets pour leur avenir. « Ça ne sert à rien de décrocher un diplôme si c’est pour ne pas réussir dans notre futur métier », déplore Julien Pascal, 17 ans, en Terminale Bac pro Polyculture-Élevage.
10 h 16. Des tags ont été inscrits sous le pont de la Nationale 10 à Poitiers-sud, à l’encontre notamment du préfet Serge Boulanger qui a rétropédalé sur les contrôles administratifs dans les exploitations agricoles. « Sauvons nos élevages », « Mercosur stop » ou encore « Non à l’abattage », peut-on ainsi lire.
Des tags inscrits sous le pont de la N10 à Poitiers.
© (Photo NR, Marie-Laure Aveline)
10 h 12. Ancien étudiant de Naturapolis (Indre), Pierre Chambrier, 22 ans, entrepreneur de travaux agricoles, est en quelque sorte le coordinateur de l’action des apprenants de Naturapolis. Il explique les raisons de ce rassemblement devant l’établissement. « Les élèves ont peur pour leur avenir », nous dit-il.
9 h 54. Ailleurs en France, plusieurs tracteurs se sont engagés dans la matinée sur l’autoroute A9, escortés par les gendarmes, et s’apprêtent à emprunter l’A61 pour rallier Carcassonne.
Tous les ans, on subit des problèmes de plus en plus gros
Les Jeunes Agriculteurs en route pour Carcassonne
« Notre confiance envers les services de l’État a été rompue. Mercosur, PAC, rémunération, taxe carbone, gestion de l’eau : tous les ans on subit des problèmes de plus en plus gros. Y’en a marre », ont déclaré des représentants des Jeunes Agriculteurs avant de s’insérer sur l’autoroute en direction de Carcassonne, où un rassemblement intersyndical est prévu devant la préfecture.
9 h 53. Une nouvelle manifestation vient de s’ajouter au programme de l’Indre : la FDSEA a prévu une manifestation… en tracteurs à pédales, devant la préfecture à 14 h.
9 h 48. Dans l’Indre, une réunion de crise a lieu en ce moment entre les quatre syndicats agricoles à la préfecture avec la DDT, notamment sur la gestion de la dermatose. Des représentants de ces syndicats ont été « invités » par les organisateurs du rassemblement de Naturapolis à venir les rejoindre dans la matinée. De son côté, la FDSEA 36 a prévu une action à 14 h devant la préfecture de l’Indre avec des tracteurs à pédales pour montrer que « l’agriculture n’est pas un jeu ».
9 h 46. À Blois (Loir-et-Cher), une vingtaine de tracteurs, huit bennes et une quarantaine d’agriculteurs sont arrivés au rond-point du Château, en amont de l’entrée de l’autoroute A10. Sans être en confrontation directe, les agriculteurs occupent le rond-point qui dessert le péage, les remorques sont chargées de lisier ou de ceps de vignes.
À Blois, la Coordination rurale et les forces de gendarmerie se font face sans heurts perceptibles.
© (Photo NR, Jérôme Dutac)
9 h 41. À Châtellerault (Vienne), les entrées de l’A10 sont toujours entravées, par un important barrage.
Les entrées de l’A10 sont entravées à Châtellerault.
© (Photo NR, Xavier Le Roux)
9 h 36. Retour à Blois, un dispositif de gendarmerie a été mis en place au niveau du péage, pour éviter toute intrusion des agriculteurs. Une centaine de militaires sont mobilisés sur l’ensemble du département selon le colonel Benoît Chevillard. « L’opération vise à assurer la sécurité, non seulement des manifestants mais aussi des citoyens », détaille le colonel. Le préfet Joseph Zimet est également sur les lieux. Plus en amont, au niveau du rond-point, les premiers tracteurs sont arrivés… La police nationale est également présente.
Un dispositif de gendarmerie en place au péage de Blois.
© (Photo NR, Jérôme Dutac)
9 h 32. À Châteauroux (Indre), l’entrée de l’établissement Naturapolis est bloquée par quatre tracteurs. Aucun accès au parking n’est possible, de nombreuses voitures sont donc garées le long de la route de Velles, sous le contrôle de la police municipale. L’accès à l’établissement reste possible à pied pour ceux qui le souhaitent. Un barrage filtrant est mis en place. Grilles de chantier, palettes et pneus ont été disposés à l’entrée de l’établissement. De nombreuses bâches et draps arborant des slogans ont été accrochés. Environ 160 jeunes manifestants, de toutes les filières et classes, sont sur place : collège, lycée, BTS, CFA.
L’entrée de l’établissement Naturapolis bloqué par des tracteurs.
© (Photo NR, Jean-Sébastien Le Berre)
9 h 30. À Poitiers, dans la Vienne, le rond-point d’Auchan-Sud est toujours neutralisé.
Le rond-point d’Auchan-Sud est toujours neutralisé à Poitiers.
© (Photo NR, Marie-Laure Aveline)
9 h 26. Parmi les agriculteurs mobilisés au départ de la Chapelle vendômoise, Anthony Hamelin, installé depuis seulement un an et demi à Landes le Gaulois. « Le prix des céréales qui baisse, le prix du fuel et des intrants qui s’envole, quand on est jeune, pour démarrer sa boîte, c’est vraiment pas évident. Mais quand on voit ce qui se passe autour, à Vendôme avec Brandt, ça ne rend pas très optimiste », confie-t-il.
9 h 17. Frédéric Prégeant, président de la Coordination rurale 41, a annoncé que, contrairement à ce qui avait été convenu la veille avec le préfet, l’accès à l’A10 à Blois était bloqué par les « centaures », sur ordre du ministre de l’Intérieur. « Il a peur qu’on bloque les départs en vacances, il préfère les touristes aux gens qui travaillent ! »
9 h. La ministre de l’Agriculture Annie Genevard a appelé à « l’apaisement » face aux manifestations et blocages routiers qui se poursuivent malgré ses annonces sur la DNC. « C’est une colère qui vient de loin. Il faut la mesurer, il faut la comprendre. Il y a la question de la DNC qui, sur ce territoire d’Occitanie qui est un territoire pauvre, est une difficulté. Mais je le dis, d’abord, pas de violence […] et pas de dégradation non plus », a-t-elle déclaré dans une interview sur RTL. « Pas de blocage », a-t-elle ajouté.
La France va recevoir 900.000 doses de vaccin jeudi, a-t-elle également annoncé auprès de nos confrères. Elle a également rappelé vouloir constituer « une cellule de dialogue scientifique », unissant représentants du monde de l’élevage et experts animaliers.
8 h 55. À Blois, des embouteillages sont en cours sur le pont d’entrée de ville Charles-de-Gaulle. Une dizaine de tracteurs viennent de partir en direction de l’A10, depuis la Chapelle vendômoise.
À Blois, une dizaine de tracteurs sont partis en direction de l’A10.
© (Photo NR, Catherine Simon)
8 h 26. Invité dans la matinale de TF1, le patron des Républicains Bruno Retailleau a estimé « qu’on ne résoudra pas cette crise uniquement en traitant les animaux ». Sur la colère agricole, « le gouvernement doit avoir une réponse beaucoup plus globale et profonde », a-t-il estimé.
7 h 58. Vinci Autoroutes fait le point sur les blocages annoncés, « avec des fermetures totales ou partielles sur l’A7, A9, A61, A63, A64, A20, A89 et A10 ». « Dans le Centre et le Grand Ouest, l’A20 est fermée entre Caussade (N°59) et Cahors-nord (N°57), ainsi qu’entre Noailles (N°52) et Brive-centre (N°51) […]. L’A89 est coupée entre Périgueux Ouest (N°14) et Est (N°16), et entre Egletons (N°22) et Ussel Est (N°24) », prévient Vinci. « Sur l’A10, les échangeurs Châtellerault Nord (N°26) et Poitiers Sud (N°30) sont fermés, tandis que la RN10 est bloquée entre Angoulême et Poitiers », ajoute le réseau.
Les blocages annoncés sur les autoroutes ce mercredi 17 décembre.
© (Capture d’écran Vinci Autoroutes)
7 h 51. Ce mercredi matin, à Poitiers-sud (Vienne), la RN10 est bloquée dans les deux sens. À Châtellerault, on ne peut toujours pas rentrer sur l’A10.
7 h 47. Dans le cadre du plan annoncé par Matignon sur la DNC, Pascal Sanjuan est nommé préfet « chargé de coordonner la cellule interministérielle d’accélération de la vaccination ». « Il sera chargé d’assurer un monitoring quotidien des plans départementaux de vaccination accélérée et de rendre compte régulièrement de la stratégie vaccinale », détaille Matignon.
7 h 36. Dans un communiqué mardi soir, Matignon a confirmé cette volonté « d’accélérer la vaccination généralisée des bovins dans le Sud-Ouest ». Toutes les zones récemment touchées par le virus sont concernées : « Ariège, Aude, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales et ceux intégrés au cordon sanitaire, Gers, Hérault, Landes, Pyrénées-Atlantiques, Tarn ». Dans l’Ariège, plus précisément, « les 1.000 exploitations seront intégralement vaccinées au 31 décembre 2025 ».
Matignon annonce par ailleurs plus de 10 millions d’euros pour soutenir les petits élevages dans le Sud-Ouest, et une facilitation de la reconstitution des cheptels concernés par les mesures d’abattage. Ainsi, « les petits élevages auront accès en priorité à des animaux sélectionnés, notamment aux meilleures génisses de haute valeur génétique ».
7 h 26. Le point sur les actions menées dans nos départements :
Dans nos départements
- Indre : Après la Coordination rurale la semaine dernière, les syndicats FDSEA et JA de l’Indre sont eux aussi fait remarquer mardi. Ce mercredi, ce sera au tour des étudiants de Naturapolis d’organiser un rassemblement devant leur établissement. Jeudi 18 décembre, la Confédération paysanne fera connaître sa position sur les sujets brûlants du moment.
- Loir-et-Cher : Des actions de blocage sont prévues par des agriculteurs de la Confédération paysanne et de la Coordination rurale, sur la Nationale 10 et sur l’autoroute A10, et « un peu partout dans le département », avec des points de rendez-vous vers 8 h 30 sur les ronds-points de l’Avion à La Chapelle-Vendômoise et celui de la Patte-d’Oie à Saint-Gervais-la-Forêt.
- Vienne : Les agriculteurs de la Coordination rurale mobilisés avaient prévu, hier soir, de passer la nuit sur les axes routiers de Poitiers-sud déjà investis. Hier soir, ils ont déversé des tonnes de gravats au péage de Poitiers-sud, bloquant ainsi l’accès sortant et entrant de l’autoroute A10 dès 20 h.
7 h 15. La ministre de l’Agriculture Annie Genevard a fait plusieurs annonces mardi soir concernant la gestion de la DNC sur le territoire. Ainsi, 750.000 bovins seront vaccinés le plus rapidement possible. Conséquence directe, « les départements concernés sont soumis à une interdiction des déplacements de bovins ».
7 h 14. Bienvenue dans ce direct.
Nouvelle et huitième journée de mobilisation pour les agriculteurs, vent debout contre les annonces du gouvernement en matière de gestion de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), mais aussi dans le cadre de l’accord de libre-échange UE-Mercosur.