Par

Julian Doubax

Publié le

17 déc. 2025 à 13h32

La préfecture de la Gironde prend les devants pour stopper un fléau qui persiste en France. Le mardi 16 décembre 2025, elle a publié un communiqué annonçant l’interdiction de détenir, consommer, transporter ou vendre du protoxyde d’azote du 18 décembre au 18 mars 2026 sur l’ensemble du département. Le dépôt sauvage de cartouches dans l’espace public est également interdit. Il ne s’applique pas aux usages professionnels et médicaux du protoxyde d’azote. 

Aussi surnommé « gaz hilarant », l’usage de ce gaz a été détourné à des fins festives via ses effets euphorisants. Il est notamment prisé chez les jeunes.  » Il s’agit désormais de la troisième substance psychoactive la plus consommée », rappelle la préfecture. 

Sa consommation est dangereuse pour la santé avec des risques d’asphyxie, perte de connaissance, chutes ou vertiges. « La lutte contre l’usage détourné du protoxyde d’azote est l’affaire de tous. Ensemble, nous devons agir avec responsabilité pour protéger les plus jeunes. L’objectif est clair : protéger la santé publique, garantir la sécurité de nos concitoyens et prévenir les drames », indique Étienne Guyot, préfet de la Gironde. 

Libourne déjà sur le coup

Le 25 juillet dernier, Philippe Buisson, maire de Libourne, avait pris un arrêté municipal pour interdire la détention et consommation du protoxyde d’azote. « Chaque matin, nos agents et les Libournais, découvrent des dizaines de bonbonnes ou de cartouches de ce gaz jonchant nos rues. Ce n’est pas acceptable », indiquait l’édile sur ses réseaux sociaux. 

Pour rappel, la vente de protoxyde d’azote aux mineurs peut être sanctionnée d’une amende de 3 750 euros et l’incitation d’un mineur à un usage détourné de ce gaz hilarant par une amende de 15 000 euros. La fête est finie pour les consommateurs en Gironde.

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