Panettone et Yuka : pourquoi 3 marques inquiètent

Moelleux, parfumé, le Panettone s’invite sur
presque toutes les tables de Noël. Derrière son ruban doré, une
réalité moins festive : recettes industrielles très sucrées, très
grasses, et parfois ultra-transformées. L’application
Yuka, qui passe les étiquettes au crible, a
récemment pointé trois références parmi les moins recommandables
pour la santé. La curiosité grimpe, forcément. Et une question
aussi.

Que reproche exactement Yuka à ces panettones de supermarché ?
L’app décerne de très mauvaises notes quand s’accumulent additifs
et profils nutritionnels défavorables. En rayon, certains
emballages séduisent, mais la composition raconte autre chose.
Trois marques ressortent nettement des évaluations négatives. La
suite éclaire ce qui coince.

Favorina, Balocco, Carrefour : ce que Yuka reproche

Le Panettone classico Favorina contient du
E471 (mono- et diglycérides d’acides gras) et des
arômes artificiels. Au sujet de l’E471,
« augmenterait le risque de maladies inflammatoires et pourrait
perturber la flore intestinale », indique Yuka, selon Top Santé.
Pour l’application, cet émulsifiant et ces arômes pèsent lourd dans
la note. Résultat, une appréciation très basse au classement.

Côté Balocco, le cumul d’additifs est
problématique : E471, arômes artificiels et E330
(acide citrique), ce qui dégrade encore l’évaluation globale. Yuka
attribue une note très faible à ce produit. Le panettone
Carrefour suit la même pente, avec E471 et arômes
artificiels qui le classent parmi les moins bien notés. Et les
versions aux fruits confits ou au chocolat accentuent encore la
teneur en sucres.

Additifs, sucre et graisses : quels risques concrets

Reste le fond du panier nutritionnel. Une portion de 100 g
apporte environ 15 g de graisses (l’équivalent de 3 cuillères à
café d’huile), 20 g de sucre (4 morceaux), et environ 30 g de
glucides complexes. Sur le corps, cela provoque un pic
glycémique
, puis un coup de faim environ deux heures plus
tard. De quoi encourager le grignotage et déséquilibrer le
repas.

Dans ses évaluations, Yuka prend en compte la qualité
nutritionnelle, la présence d’additifs et l’éventuelle dimension
biologique du produit. Quand s’ajoutent E471, arômes artificiels ou
E330, la note chute, même si le goût reste au rendez-vous. Bref,
même sans additifs, cette brioche demeure très énergétique. Avec
eux, elle bascule du côté des produits à limiter clairement.

Panettone plus sain : que choisir et
comment le déguster ?

Faut-il bannir ces références pour autant ? Non : l’idée est de
réserver ce dessert à des occasions et de mieux le choisir. Visez
un panettone artisanal, une liste d’ingrédients courte et
identifiable, le moins d’additifs possible. Servez de petites
tranches, savourez lentement, et équilibrez le reste du repas avec
fibres et protéines. La modération paie, vraiment.

Dernier rappel au moment de couper la brioche : « Si le panettone
est au menu de vos fêtes, n »oubliez pas : à consommer avec
modération, comme toujours ! », conseille Yuka. Les versions
artisanales, plus simples et moins transformées, restent à
privilégier. Et en magasin, lire l’étiquette vaut mieux que se fier
au seul joli emballage.