On prend les mêmes… ou presque – D’après les groupes politiques concernés, l’Union de la gauche dès le premier tour à Paris est la seule solution pour lutter contre Rachida Dati et l’émergence de figures promptes à grignoter son électorat
On y est presque. Réclamée par les militants concernés, l’union de la gauche commence à voir le jour à Paris en vue des municipales de 2026. Ce mercredi matin, c’est David Belliard, le candidat écologiste, qui l’a annoncé sur France Info. « Nous avons travaillé et convenu avec Emmanuel Grégoire (PS) qu’il porterait l’union à gauche », a-t-il expliqué, demandant aux militants d’entériner ce choix par un vote organisé toute la journée.
Rien d’étonnant à voir ces candidats, qui s’étaient tous déclarés favorables à cette idée – Ian Brossat du parti communiste inclus, s’accorder sur l’union. La surprise vient davantage de la forme de l’annonce. Certains s’attendaient à des primaires, d’autres à un débat ouvert qui aurait abouti à une déclaration commune. David Belliard lui-même se range derrière Emmanuel Grégoire alors qu’il déclarait, il y a encore quelques mois, sa certitude que « l’heure des Ecologistes » était arrivée dans la capitale.
Un « devoir de responsabilité » face à une droite « populiste » et « très brutale »
L’écologiste a évoqué ce mercredi un « devoir de responsabilité » assumé. Le risque en face ? Que Rachida Dati soit élue, et que la politique de logement, de santé, de transport et de végétalisation du dernier mandat soit détricotée à la pelleteuse.
Face à une droite « populiste et affairiste très brutale », selon les termes du candidat écologiste, la gauche pense donc devoir mener une union « la plus large possible ». Et il n’y a pas que la menace Dati.
Outre (…)
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