Dans le viseur du gendarme financier depuis son retour au sein de l’élite, le club ajaccien restait sous la menace d’un point de pénalité, suite à un dernier examen qui l’avait déjà fortement pénalisé par rapport à une masse salariale encadrée bien en deçà de ce qu’il espérait, l’obligeant à se séparer d’un joueur juste avant le début de saison. N’ayant pas fait appel de cette décision, il espérait que son passage de fin d’année lui vaudrait un retour à une situation plus apaisée avec un organisme, dont les exigences paraissent de plus en plus disproportionnées avec la réalité d’un contexte économique où, faire vivre un club de volley au haut niveau relève du miracle depuis la baisse drastique des subventions publiques. Considérant que la consommation d’une grosse partie des fonds propres n’est plus acceptable et qu’il convient par conséquent d’en assurer le renforcement avec la mise en place d’un fonds de réserve, la DNACG juge par conséquent nécessaire de respecter un tableau de marche, dans le cadre d’une rigueur budgétaire qu’elle préconise avec fermeté.
C’est motivée par cet unique grief, qu’elle a par conséquent décidé de faire un » exemple » en tapant au passage sur le plus petit budget de la MSL en lui infligeant une amende de 9 000 € et comme si cela ne suffisait pas, en le pénalisant fortement sur le plan sportif d’un retrait non plus d’un mais de trois points. » Nous sommes abasourdis. Si, on voulait nous faire disparaître on ne s’y prendrait pas autrement. Nos efforts ne sont pas pris en compte et nous n’avons ni dettes ni le moindre retard dans le versement des salaires. J’ai par contre la conviction, qu’on nous juge trop faibles économiquement pour faire partie des quatorze meilleurs clubs français. C’est ubuesque et nous ferons bien évidemment appel devant le conseil supérieur » indiquait le club par le biais de son trésorier Sylvestre Sammarcelli, après avoir averti les joueurs en pleine préparation du match samedi, face à Poitiers.