« Des alliés de longue date cherchent désormais à nous affaiblir », déplore M. O’Flaherty. « La récente stratégie de sécurité nationale des Etats-Unis dresse un tableau sombre (…) et soutient ouvertement les partis d’extrême droite qui érodent la cohésion sociale, la démocratie et l’Etat de droit. »

Face à ce travail de sape, « les dirigeants européens doivent défendre nos valeurs », écrit le commissaire.

« Si nous n’avons pas le courage de réaffirmer nos valeurs, nous abandonnons le débat. Le déclin civilisationnel prédit par nos détracteurs ne viendra pas du fait que nous restons fidèles à nos valeurs et à nos principes, mais du fait que nous les abandonnons », avertit-il.

La stratégie de sécurité nationale américaine a suscité des critiques de plusieurs pays européens. Le chancelier allemand Friedrich Merz en a jugé certaines parties « inacceptables ».

Dans ce texte, l’administration américaine estime que le déclin économique de l’Europe « est éclipsé par la perspective réelle et plus sombre d’un effacement civilisationnel ».

Le Conseil de l’Europe, qui compte 46 pays membres, est depuis 1949 la vigie de la démocratie et des droits de l’homme sur le continent.