Publié le
17 déc. 2025 à 18h29
Dans le cadre des « mesures de redressement de la qualité de service » prises pour deux lignes de train qu’il juge « essentielles à l’aménagement du territoire », le ministre des Transports Philippe Tabarot a annoncé mardi 16 décembre 2025 en soirée une mesure « en faveur des usagers » : le gel en 2026 des tarifs des billets sur ces deux lignes de trains d’équilibre du territoire (TET), parmi lesquelles Paris–Limoges-Toulouse, alors qu’il devait augmenter de 1,4 %.
Deux lignes à la « qualité de service très dégradée »
La mesure concerne spécifiquement les lignes de trains d’équilibre du territoire (TET) Paris–Clermont-Ferrand et Paris–Limoges-Toulouse. « À l’approche du 1ᵉʳ janvier et des évolutions tarifaires habituellement appliquées, le ministre a décidé de ne pas répercuter la hausse de l’inflation, estimée à 1,4 %, sur les tarifs 2026 pour les usagers de ces deux lignes », annonce le ministère des Transports. Si le gouvernement joue les Père Noël avant l’heure, c’est aussi et surtout parce que l’état de ces lignes est « très dégradé ».
Cette décision s’explique par une qualité de service jugée très dégradée dans la phase transitoire actuelle, alors que les mesures d’amélioration engagées porteront leur effet complet et maximal avec la mise en service des nouvelles rames Oxygène en 2027.
Le ministère des Transports
Ce gel tarifaire bénéficiera à 4,7 millions de voyageurs au total, selon le ministère, dont les 2,8 millions de la ligne Paris–Orléans–Limoges–Toulouse (POLT).
Vidéos : en ce moment sur Actu« Améliorer la régularité et la fiabilité des trajets »
Le ministère fait valoir que ce coup de pouce « vient compléter les mesures engagées sur ces deux lignes pour améliorer la régularité et la fiabilité des trajets » et des investissements significatifs » qui sont « réalisés depuis 2018 pour améliorer le réseau ».
Il rappelle que « 1,9 milliard d’euros sont investis à horizon 2027 pour améliorer l’infrastructure ferroviaire de la ligne POLT », qui a fait l’objet en 2018, d’une commande de nouvelles rames Oxygène, auprès du constructeur CAF », en principe livrées dans deux ans.
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Une « situation inacceptable » pour le ministre
En avril, Philippe Tabarot avait également annoncé d’autres mesures avant la mise en service de ces nouvelles rames, à savoir « l’amélioration de la maintenance prédictive des locomotives », le « renforcement des équipes d’ingénierie d’Intercités » et la « généralisation de l’indemnisation à hauteur de 200 % en cas de retard de plus de 3 heures ».
« Depuis un an, j’écoute et j’échange avec les élus, les représentants des usagers et les équipes de la SNCF pour faire évoluer la situation inacceptable des lignes Paris–Clermont-Ferrand et Paris–Orléans-Limoges-Toulouse », fait valoir le ministre. « Les usagers attendent des améliorations concrètes et rapides », souligne-t-il, précisant que « ces deux chantiers constituent aujourd’hui les plus importants programmes nationaux de régénération ».
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