Apple aura rarement été aussi acide. La marque à la pomme a dévoilé dans la nuit du 17 au 18 décembre une série de mesures pour se conformer aux réglementations anticoncurrentielles japonaises. Mais cette annonce s’est rapidement transformée en comparaison appuyée entre le pays du soleil levant et l’Union européenne. Bruxelles bataille depuis plusieurs années avec le géant de la tech, brandissant le Digital Markets Act (DMA), un arsenal législatif visant à contrebalancer la domination des mastodontes du numérique par des règles particulièrement strictes.
Lors d’un point presse, Apple n’a pas hésité à comparer l’administration européenne à une bureaucratie bridant l’innovation de la célèbre marque et menaçant la vie privée de ses utilisateurs. Si le texte japonais, le Mobile Software Competition Act (MSCA), et la réglementation européenne convergent sur de nombreux points, c’est bien sur quelques détails décisifs pour le contrôle des applications qu’Apple concentre son argumentaire.