Choisir de se rassembler devant la Cité scolaire internationale Jacques-Chirac (2e) était avant tout symbolique, pour l’intersyndicale Sud Éducation, CGT Région et le syndicat national FO collèges et lycées, soutenue par la Libre pensée 13. Réunis ce lundi 28 avril devant cet établissement scolaire public qui a « coûté 100 millions d’euros d’argent public mais qui ne recrute que sur dossier et ambitionne de concurrencer le privé », les personnels de l’Éducation nationale et représentants des agents de lycées ont dénoncé « le manque de moyens dédiés à l’école publique par rapport au privé », dixit Michel Chilitopoulos, délégué syndical CGT représentant les agents de la Région dans les lycées.
Camille Curioni, prof au collège Henri-Wallon (14e), de Sud Éducation, énumère : « La baisse des heures allouées aux élèves, le manque d’accompagnants d’élèves en situation de handicap, d’infirmiers scolaires, d’assistantes sociales… Et dans ce quartier, alors que les collèges sont saturés, les seules ouvertures sont celles d’un collège jésuite privé et d’une Cité scolaire élitiste. »