« Nos vaches, nos vies », dit le tract de la Conf’. La stratégie sanitaire de l’État, basée sur l’abattage de tout le troupeau sitôt qu’une bête est malade, ne passe plus. Manifs et blocages de péages se sont multipliés ces derniers jours. D’autres sont à venir. Comme à Lyon ce jeudi, où la Confédération paysanne régionale portera l’opposition avec un rassemblement place Jean-Macé à partir de midi.
Contre un accord entre l’UE et le Mercosur
Le syndicat paysan qui ne manifeste pas souvent à Lyon, sera seul, en effet, pour dénoncer la gestion de la crise liée à la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Même si la Coordination rurale est sur la même ligne sur ce sujet, choix n’a pas été fait de s’associer comme on a pu le voir ailleurs. La Coordination appelle, par exemple, à bloquer le péage d’Allonzier-la-Caille en Haute-Savoie.
À Lyon, c’est une marche « paysanne et citoyenne » qu’a prévue le syndicat au drapeau jaune, avec l’intention d’approcher les abords de la préfecture. La détermination de ces hommes de la terre sera d’autant plus forte, qu’au même moment se tiendra à Bruxelles, un conseil des ministres européens de l’agriculture. Avec possiblement, cette fin de semaine, la signature d’un traité de libre-échange entre L’UE et le Mercosur. Raison supplémentaire à la colère.
Rassemblement jeudi 18 décembre à midi, place Jean-Macé. Puis, marche « citoyenne et paysanne », jusqu’au quai Augagneur au niveau de la préfecture.