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Ovale Masqué

Publié le

28 avr. 2025 à 17h54

Avant de débuter le compte-rendu de ce match Angleterre – France féminin, je me devais d’avoir un mot pour Jean Abeilhou. Comme vous le savez peut-être, Jean commentait son tout dernier match international samedi dernier.

Angleterre – France féminin : la chronique d’Ovale Masqué

Jean Abeilhou, c’est tout simplement le King. Comme Michel Drucker, il a toujours existé dans nos vies. Il est l’immortel présentateur de notre émission préférée, Rencontres à XV, même si, on va être honnêtes, on ne l’a pas regardée depuis au moins 15 ans car on chérit beaucoup trop notre sommeil du samedi matin. Et, à l’heure de Netflix et autres plateformes, nous sommes submergés de contenus et nous oublions systématiquement de lancer le replay sur le site de France 2. Arf, tant pis, on devra continuer à vivre sans savoir si Levézou-Ségala a enfin réussi à battre Decazeville !

Jean Abeilhou, c’est aussi le commentateur des meilleurs matchs du Tournoi. Vous savez, cet Italie – Écosse du samedi à 15h, cette rencontre qu’on a objectivement aucune envie de voir. Mais une force surnaturelle nous attire tout de même vers le canapé. On allume notre télé, on pose notre boisson favorite sur la table basse et soudain la voix chantante de Jeannot pénètre dans le salon. Et là, on se sent bien. Même s’il massacre la plupart des noms des joueurs, c’est pas grave, on est à la maison.

6, comme le nombre de fois où il a bien prononcé le nom d'un joueur britannique.
6, comme le nombre de fois où il a bien prononcé le nom d’un joueur britannique. (©France 2)

C’est l’échauffement parfait avant le match du XV de France, celui qui nous intéresse vraiment mais qu’on loupera peut-être à cause d’une sieste inopinée. Car Jeannot ne te réveillera jamais en hurlant dans le poste. Sa voix est calme, chaude, rassurante, c’est celle de ton papy, notre papy à tous, avec sa tronche comme une statue de l’île de Pâques, avec ses chemises moches, avec son couteau rangé dans un étui de cuir attaché sa ceinture. C’est le papy qui nous emmène à la pêche à l’étang du coin, qui sent le tabac froid et qui s’endort quand il s’assoit sur un banc au parc. C’est le meilleur.

Jean Abeilhou, c’est aussi l’homme moderne, déconstruit, que dis-je, LE féministe, Jean L’abbé-Woke. Depuis des années, c’est lui qui commente les matchs de l’équipe de France féminine. Est-ce par passion ou parce que Matthieu Lartot s’en fout des meufs et préfère prendre son week-end ? On ne sait pas vraiment mais il est incontestable que Jean est LA voix du rugby féminin. Il est toujours présent pour encourager les filles, même quand elles font chier à tout le temps perdre contre l’Angleterre.

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Toujours professionnel et toujours prêt à nous rappeler le club formateur de chaque joueuse. « Olalah, et la percée de Caroline Drouin la Bretonne et l’essai ! Aie, dommage la transformation qui ne passe pas pour la joueuse du Stade Rennais ! ». Et sa bienveillance légendaire, qui l’empêche de souligner qu’elle était tout de même à 20 mètres en face des poteaux.

Le seul défaut de Jean Abeilhou, c'est qu'il fait pleurer les filles.
Le seul défaut de Jean Abeilhou, c’est qu’il fait pleurer les filles. (©France 2)

Je vais te dire quelque chose, Jean. À cause de toi, je deviens de droite. Je suis contre la retraite à 67 ans. Ou même à 70, 80 ou 222 ans. TU NE PEUX PAS PARTIR. Rien à foutre de ton droit au repos. Ton destin est de rester jusqu’au bout, de mourir sur scène pendant un France – Galles lugubre un vendredi soir à Pau. Si Nelson Monfort s’accroche encore comme l’énorme morpion frisé qu’il est, pourquoi pas toi ? Fais un effort. Si tu t’en vas, tu vas me faire dire des trucs comme « le rugby, c’était mieux avant » et définitivement me faire entrer dans le cercle des vieux cons. J’ai pas envie.

Alors Jean, je te donne rendez-vous dans quelques mois pour un bon gros Angleterre – Italie de merde. Tu pourras continuer de nous parler de Chandeleure Cunningham-Sousse et de Martin Pagérello. Tu pourras même nous parler de Bizanos et d’Hagetmau, je ne sais toujours pas où c’est, j’en ai rien à foutre, mais j’aime bien quand t’en parles.

Allez, Jeannot, on se revoit en février. Sans faute.

Rigole pas mec, je plaisante pas.Rigole pas mec, je plaisante pas. (©France 2)
Le film du match

Un Angleterre – France en rugby féminin, c’est un peu l’équivalent de la machine attrape-peluches à la fête foraine. Tu sais très bien que tu n’as aucune chance. Et pourtant, tu as quand même un peu envie d’y croire. « Non mais cette fois, ça va marcher ! ».

Objectivement, il y a quasiment aucune raison d’être optimiste au coup d’envoi. Depuis le début du Tournoi, les Bleues ont inventé un nouveau concept : il y avait les « défaites encourageantes » de Philippe Saint-André, il y a maintenant les « victoires décourageantes » des Françaises, qui réussissent à gagner des matchs tout en donnant l’impression qu’elles sont en train de tenir un ballon de rugby pour la première fois de leur vie.

À un moment je vais tenter une passe après-contact Marine, faudra être forte.À un moment je vais tenter une passe après-contact Marine, faudra être forte. (©France 2)

Contre les Red Roses, l’important c’est surtout de bien réussir son entame de match, pour ne pas les laisser dérouler leur rugby rouleau-compresseur et prendre une avance trop large trop rôt. Mission accomplie pour la bande à Manae Feleu qui réussit à tenir héroïquement pendant 3 minutes 30, moment où Abby Dow inscrit le premier essai après un beau service au pied de Zoe Harrison.

Un Eric Abidal < une Abby Dow.
Un Eric Abidal (©France 2)

Heureusement, la réaction tricolore est immédiate avec… une action sur laquelle on réussit trois passes de suite ! Probablement la plus belle vue en équipe de France depuis deux ans. Tout part d’une très belle chistéra de la GOAT Gabrielle Vernier qui, au passage se fait exploser par une anglaise et doit sortir sur protocole commotion.

LE COMPLOT anti-français est de retour.
LE COMPLOT anti-français est de retour. (©France 2)

Hélas la vidéo n’existe pas encore dans le rugby féminin. Derrière, ça enchaîne les aufelodes avec Chambon, Feleu et Bigot et Pauline Bourdon-Sansus peut s’infiltrer dans les 22 ennemis.

Et ça c'était pas possible à faire contre le Pays de Galles ???
Et ça c’était pas possible à faire contre le Pays de Galles ??? (©France 2)

Les Françaises gardent la main sur le ballon et avancent patiemment. Elles jouent sobre et juste, ce qui leur fait souvent défaut, et cela permet à Carla Arbez de trouver la faille après un beau crochet intérieur. C’est transformé, et les visiteuses mènent au score 7 à 5. Oui, la France mène contre l’Angleterre à Twickenham ! Allez, plus que 74 minutes à tenir et ça devrait le faire.

Arbez la défense.
Arbez la défense. (©France 2)

Hélas, cette très belle séquence est quasi-instantanément annulée par une authentique French Boulette : sur le renvoi qui suit, Arbez tape directement en touche alors que le ballon avait été rentré dans les 22. Les Anglaises récupèrent donc le lancer dans les 22m français et peuvent s’adonner à leur grande passion : le ballon porté. Les Roses-pas-Bernadou progressent près de la ligne, puis écartent le ballon. Sans Gaby pour boucher les trous et coller des cartouches derrière, on sent que c’est la panique à bord, et Emma Sing s’en va marquer après un beau service de Megan Jones.

Fa si la chanter.
Fa si la chanter. (©France 2)

À partir de là, c’est le début du trou noir pour l’équipe de France. Les fautes s’enchaînent, et les Anglaises en profitent avec un nouvel essai sur… attention… un ballon porté ! Je vois déjà les râleurs et les experts de canapé nous dire « les Françaises sont vulnérables sur les ballons portés depuis des années et elles ne trouvent pas de solutions, les nulles !! ». Certes, certes. Mais moi, par exemple, je suis très vulnérable face à un tir de bazooka. Je le sais, j’en suis pleinement conscient. Mais ça reste assez dur de trouver une solution pour résister à un tir de bazooka. Du coup, je ne vais pas me permettre de juger.

On a pas retrouvé Dupont de Ligonnès mais le déguisement de Bernard Laporte pour échapper à la justice française est pas terrible.
On n’a pas retrouvé Dupont de Ligonnès mais le déguisement de Bernard Laporte pour échapper à la justice française est pas terrible. (©France 2)

17-7 en faveur des vice-championnes du monde (ça me fait toujours rire de le rappeler). Et les Bleues continuent de faire à peu près n’importe quoi, à l’image d’Axelle Berthoumieu qui décide de rendre un vibrant hommage à la performance légendaire de Mauro Bergamasco à Twickenham. Derrière, on se retrouve sous pression dans notre camp, c’est un peu toujours la même chose : un maul conquérant des Anglaises, et quand ça veut pas y aller direct, c’est pas grave en deux passes on rentre dans l’en-but. Sing s’offre un doublé, 24-7.

Après ça, c'est interdiction de tenter une passe pendant 5 ans.
Après ça, c’est interdiction de tenter une passe pendant 5 ans. (©France 2)

Gabrielle Vernier est de retour sur le terrain, puisque quand elle se prend un coup d’épaule dans la gueule, c’est l’épaule de la joueuse adverse qui a une commotion cérébrale. Mais comme jouer sans handicap c’est pas marrant, Assia Khalfaoui va écoper d’un carton jaune, là aussi pour un coup d’épaule au visage – tiens, finalement, la vidéo existe bien au rugby féminin.

En supériorité numérique, les locales accélèrent et comme à chaque fois donnent l’impression de pouvoir marquer sans trop forcer : Claudia MacDonald est servie sur son aile. « Venez comme vous êtes », lance-t-elle aux Françaises, qui décident donc de venir mal organisées. Nouvel essai, 31-7.

C'est qui ce connard qui dit qu'on sait pas défendre sur internet ?C’est qui ce connard qui dit qu’on sait pas défendre sur internet ? (©France 2)

À ce moment-là, je vais être honnête, la tentation de zapper sur un lugubre MHR – Usap sur Rugby + était grande. Heureusement, je me respecte encore un peu, et surtout je respecte cette équipe de France qui avait été capable d’une improbable presque-remontada il y a deux ans à Twickenham.

Sur le coup d’envoi, on assiste d’ailleurs à une belle révolte des Bleues qui progressent dans le camp adverse grâce à des charges rageuses de Bigot, Vernier ou Teani Feleu. Mais comme d’habitude, il y a le petit détail de merde qui gâche tout. Les Anglaises récupèrent un énième ballon au sol et se dégagent.

Heureusement, parfois le destin nous donne un petit coup de pouce. Ou même une bonne dose de FRENCH BOL (oui désolé, dans le contexte d’un match féminin, je ne peux décemment pas utiliser l’autre mot). D’abord, les Anglaises commettent un en-avant grossier alors qu’Arbez n’avait pas réussi à trouver une pénaltouche. Puis Zoé Harrison se troue complètement en réceptionnant une passe dans son en-but, ce qui permet à Pauline Bourdon-Sansus d’inscrire un essai de chacal ultime. Bravo à elle : à un tel niveau d’opportunisme, il faut se présenter à la présidence des Républicains.

Lancée comme un Bourdon.
Lancée comme un Bourdon. (©France 2)

31-14, c’est quand même bien payé. Et les meufs de Gaëlle Mignot et David Ortiz vont même se payer le luxe de terminer fort la première période. D’abord, Morgane Bourgeois trouve un 50-22. On ne sait pas si c’est ce qu’elle essayait de faire, probablement pas, mais on prend. Derrière, les Françaises déroulent leur jeu, et après une belle passe en pivot d’Arbez, Marine Ménager va aplatir dans l’en-but de Twickenham. Retour au vestiaire, 31-21 en faveur des Anglaises. On a le sentiment que cette équipe de France est soit absolument catastrophique, soit absolument géniale, mais rarement quelque part entre les deux. 

Le saviez-vous ? Marine Ménager n’a que 28 ans, pourtant j’ai l’impression qu’elle joue en équipe de France depuis 1996.
Le saviez-vous ? Marine Ménager n’a que 28 ans, pourtant j’ai l’impression qu’elle joue en équipe de France depuis 1996. (©France 2)

14 minutes de pub et une phrase d’analyse de Dimitri Yachvili plus tard (bravo à lui de s’être fait payer un week-end à Londres pour ça) les 30 actrices retournent sur la pelouse du Temple du rugby. Après avoir terminé de si belle manière la première période, les Bleues vont-elles continuer sur leur lancée ? Bien évidemment que non, ce serait trop facile ! Les premières minutes sont encore bien fébriles. Mais on frissonne quand même un peu lors d’une chevauchée folle de Joanna Grisez, sorte de bande-annonce pour le blockbuster auquel on assistera plus tard.

Plus de Griezmann en équipe de France de foot ? Pas grave, il y a Grizou chez les Bleues.
Plus de Griezmann en équipe de France de foot ? Pas grave, il y a Grizou chez les Bleues. (©France 2)

Les imprécisions et les pertes de balles continuent de gâcher les temps forts français. C’est la principale différence avec les invincibles Anglaises : elles, quand elles ont une occasion, ça termine dans le rectangle vert. Après une belle offensive, Zoe Harrison nous sort une feinte molle digne des meilleurs moments de Romain Ntamack, et le deux contre un est parfaitement joué pour l’essai de l’autre Zoe, Alcroft. 38-21.

Deux sacrées Zozo.
Deux sacrées Zozo. (©France 2)

Les Anglaises ont re-creusé l’écart. Pour de bon ? Et non, puisque ce match entre désormais dans la Zinzinade Zone™, cette dimension parallèle gouvernée par l’Empereur du Balec’ Thomas Ramos, où plus rien n’a aucun sens et où un essai venu d’ailleurs peut surgir à chaque instant.

Après une solide mêlée française, Bourgeois balance une espèce de parpaing maléfique sur l’aile de Kelly Arbey, qui reçoit la balle complètement arrêtée. Avec un tel cadeau, normalement, tu termines coffrée ou poussée en touche. Mais inexplicablement, l’ailière toulousaine se débarrasse d’une, puis de deux défenseurs dans un mouchoir de poche avant d’enrhumer l’arrière anglaise à la course. Essai, 38-28.

Après LBB, Arbébé !Après LLB, Arbébé ! (©France 2)

Véritable guide du routard de tous les coins paumés du Sud-Ouest où l’on joue au rugby, Jean Abeilhou en place une pour son club formateur du RC Revel, et moi aussi au passage, ne m’insultez pas je suis sûr qu’en vrai c’est très joli Revel. Mais on a à peine le temps de s’intéresser à la géographie de notre beau pays que les Red Roses sont de retour dans nos 22.

En anglais, le mot « doute » n’existe pas, ou alors on l’emploie uniquement pour dire « je doute que tu puisses m’empêcher de t’écraser la face contre le gazon ». Après une nouvelle accélération éclair, Abby Dow va claquer son doublé. 43-28, ça a l’air vraiment trop facile de marquer des essais pour ces filles là.

Il reste 20 minutes à jouer. Logiquement les championnes en titre seront plus fraîches, elles qui ont eu le luxe de faire tourner leur effectif tout au long du Tournoi. Mais « logique » n’existe pas non plus dans la langue française. La Déesse Rose Bernadou, elle, existe bien, et c’est une bénédiction pour nous tous. Avec son flow insensé à mi-chemin entre Fantomiald, Lebron James et Rey Mysterio, la pilière française vole un ballon précieux. Bon ok ça ne donne rien derrière mais j’avais envie de parler de Rose, laissez-moi kiffer.

La puissance, la grâce, le style : du pur Rose Bernadou.
La puissance, la grâce, le style : du pur Rose Bernadou. (©France 2)

Les minutes défilent, mais la volonté des Bleues ne faiblit pas. Souvent brouillonnes, toujours volontaires, elles font reculer des Anglaises qui ne semblent quand même pas 100% sereines. Après avoir insisté dans l’axe, la muraille ennemie finit par céder, quand Berthoumieu parvient à passer les bras pour offrir l’essai à Bourgeois. Une Bourgeois qui transforme sa réalisation complètement en coin, avec une facilité Beauxisienne. 43-35. Alors peut-être ?

Les Anglaises à deux doigts de se rendre.
Les Anglaises à deux doigts de se rendre. (©France 2)

L’exploit n’est pas loin, on le sent. Marine Ménager s’échappe sur son aile et se fait pousser en touche in extremis avant de pouvoir servir Grisez. Les Anglaises sont dangereuses elles aussi, à l’image d’un beau coup de pied à suivre d’Harrison sur laquelle Gaby Vernier, la dernière défenseuse de la patrie, doit intervenir pour sauver son équipe. Le chrono tourne. Les Bleues récupèrent un ballon sur une touche adverse, peut-être l’ultime munition.

Il y a 60 mètres à remonter. C’est trop. On insiste dans l’axe, mais la défense anglaise ne bouge plus. Il va bien falloir écarter, même si on n’a pas réussi un lancement de jeu depuis 1972, il faut tenter le tout pour le tout. La balle arrive alors dans les mains de Joanna Grisez. Panique complète chez les Anglaises, à l’image de cette pauvrette qui fait un tacle glissé dans le vide. Elles savent déjà. Il est trop tard. Personne ne pourra arrêter l’ancienne joueuse de Bobigny, lancée comme la ligne 1 du Tramway en direction de la Gare de Noisy-le-sec (oui je connais pas Revel mais j’ai mes propres refs). L’essai est magnifique, digne de celui de Wesley Fofana en 2013 au même endroit. Bourgeois transforme.

Incroyable exploit ! Les Bleues l’emportent à Twickenham !

Regardez-moi cette beauté.
Regardez-moi cette beauté. (©France 2)

Ah non merde, en fait il y avait 8 points d’écart. Une dernière opportunité se présente après le renvoi. Mais elle est quasi-instantanément annihilé par une énième maladresse française. 43-42, score final. Mais le score est parfaitement anecdotique : c’est une victoire morale.

De toute façon, on sait très bien qu’on ne peut pas battre l’Angleterre deux fois en une année, alors mieux vaut garder cette cartouche pour la demi-finale de la Coupe du monde en septembre prochain. Prenez déjà rendez-vous. Ou pas d’ailleurs, puisqu’on est complètement capables de perdre en phase de poule contre l’Italie. Et c’est ça qui est beau. Avec cette équipe de France féminine, j’ai l’impression de me retrouver projeté à l’époque de Marc Lièvremont sélectionneur : un vrai shoot de nostalgie en ces temps compliqués où le XV de France masculin est tellement fort que, parfois, ça en devient franchement chiant.

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