Les tournages s’enchaînent à Saint-Étienne. Après l’enregistrement de la saison 2 du programme court Immeuble partagé (France 2) au Palais des spectacles en octobre, la ville s’apprête à recevoir une nouvelle production en début d’année prochaine.

Cette fois, la cité stéphanoise servira de décor à Ma Révérence, un film de Maxime Roy. En 2021, il avait réalisé Les Héroïques, qui fut présenté en sélection officielle au Festival de Cannes (en compétition pour la Caméra d’or).

Pour son deuxième long-métrage, le cinéaste a donc choisi de poser des caméras à Saint-Étienne et ses environs à partir de mi-janvier.

Deux acteurs primés à Cannes et à Berlin

Un tournage qui devrait durer trente jours avec, au casting, Olivier Gourmet, que le grand public avait découvert en 1996 dans La Promesse des frères Dardenne. Le comédien belge est au générique de huit films de ce duo de réalisateurs dont Le Fils (2002) : le rôle principal lui avait permis de décrocher le Prix d’interprétation masculine du Festival de Cannes.

Depuis le milieu des années 1990, Olivier Gourmet est à l’affiche de plus de 110 longs-métrages parmi lesquels Sur mes lèvres de Jacques Audiard (2001), L’Exercice de l’État de Pierre Schoeller (2011) ou dans Une Intime conviction d’Antoine Raimbault (2019), un film de procès dans lequel il interprète Éric Dupond-Moretti.

L’adaptation d’une bande dessinée de Wilfrid Lupano parue en 2013

Avec Ma Révérence, Maxime Roy mettra également en scène Anthony Bajon. Le trentenaire a eu des rôles importants dans Au Nom de la terre d’Édouard Bergeon (2019) ou encore Chien de la casse de Jean-Baptiste Durand (2023).

Mais il a surtout remporté l’Ours d’argent du meilleur acteur lors de la Berlinale 2018 pour son interprétation de Thomas, un jeune héroïnomane qui essaie de s’en sortir par un parcours de rédemption, dans La Prière de Cédric Kahn.

Deux acteurs prestigieusement primés que les Stéphanois croiseront peut-être d’ici à quelques semaines pour le tournage de cette adaptation d’une bande dessinée de Wilfrid Lupano, publiée en 2013 au synopsis suivant : « Vincent, trentenaire un poil dépressif, estime que la société lui doit bien quelques dommages et intérêts, au titre de préjudice moral. Et comme on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, il s’improvise braqueur de fourgon blindé. Son plan est malin, sa cause est noble, et l’amour est au bout du braquage. Mais en choisissant pour complice le déconcertant Gaby Rocket, Vincent n’a-t-il pas vu trop grand ? »

La production utiliserait le Palais des spectacles

Nous ne connaissons pas encore les lieux précis du tournage mais la Ville de Saint-Étienne nous a confirmé que la production utiliserait le Palais des spectacles pour y installer ses bureaux et y stocker son matériel.

Ma Révérence sera coproduit par Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma, TS Productions et Marianne Productions.