Après un premier jour de grève contre « le manque de sécurité dans la manipulation des produits » ménagers le 5 décembre, la quinzaine d’employées demandent la hausse de leur rémunération et un 13e mois.
« Mon dos, c’est de la compote »
Parmi les manifestantes, Mila travaille depuis 8 ans pour Isor au Golden Tulip et « se sent au plus bas à cause des cadences infernales ». « On prend notre service à 9 heures et on n’a pas de pause jusqu’à 14 heures. 15 chambres sont à nettoyer, quand tout va bien, mais c’est parfois plus. En tout cas, on a 5 heures pour tout faire », expose cette salariée payée 12,50 euros net de l’heure qui frôle les « 1 200 euros par mois » pour un temps complet réparti entre un forfait de base de 25 heures et des heures supplémentaires.