« C’est un appartement que j’adorais et que je finis par haïr », soupire Amroun Ruby. Cette jeune mère de famille nancéienne habite au 101, une résidence de 67 logements sortie de terre il y a deux ans seulement, le long de l’avenue de la Libération, derrière la fac de lettres. A priori, elle n’a pas à se plaindre. Son T3 est tout beau, tout neuf.
« Avec mon compagnon, nous étions prêts à mettre le prix pour avoir du confort », précise la jeune femme qui paie autour de 900 € de loyer. Une somme qui commence à lui sembler disproportionnée : « Car je n’ai plus vraiment le confort », constate-t-elle. Depuis la mi-mars, la résidence est en effet privée de chauffage.
« Ça me fend le cœur de partir »
Même si la météo est de plus en plus printanière, cela continue à poser problème. « Le soir, il ne…