Le Bon Air, c’est humer l’air du temps, c’est prendre une profonde respiration dans ce qui agite actuellement la scène électro, que ce soit en termes de courants que de mouvements sociétaux. Depuis 10 ans, le festival de musique porté par Bi : Pole tente de rendre au plus près ces mutations, évoluant lui-même, année après année. Après une édition anniversaire l’an dernier, marquée par un croisement des disciplines et une fréquentation en deçà pour « La finale » le dimanche, Le Bon Air évolue en 2026 en jouant sur une nouvelle exploitation du site « plus cohérente avec ce qu’on veut raconter, dit Cyril Tomas-Cimmino (directeur de Bi : Pole), plus surprenante, plus immersive. Ce sera une expérience inédite ».

Le festival change ainsi sa circulation sur le site de la Friche Belle-de-Mai. Finie la Cartonnerie et ses 4 200 places au premier étage, l’événement se rassemble au niveau 0 exploitant le Grand Cab (Cabaret Aléatoire), le Petit Cab (nouvelle scène de 300 places), « la rue intérieure » qui dessert une scène secrète et La Zone (1 500 places dans le parking souterrain), puis jusque dans les jambes de béton du Module (la boule du Gmem) et la salle Seita.

L’abandon de la Cartonnerie diminue…