« Notre objectif est atteint », affirme ce jeudi matin Jérémy Lacroix, vice-président route et mobilités au conseil départemental. « Notre objectif état de régler le problème de congestion sur l’autoroute A72 et de supprimer cette remontée de file sur la bande d’arrêt d’urgence. On avait peur qu’un dramatique accident puisse survenir. Avec le doublement de la bretelle de sorte 9b, sur 600 mètres sécurisés par un muret, nous avons réglé ce problème. Le stockage des voitures, s’il survient, se fait en toute sécurité. »

Le vice-président met toutefois un bémol : « Nous n’avons jamais eu la prétention de régler l’ensemble des problèmes de congestion sur ce site aux heures de pointe. »

Un chantier à 1,5 million d’euros

Cette opération représente un investissement global de 1,5 million d’euros, financée à 66 % par l’État « dans le cadre de l’amélioration de la mobilité entre Saint-Etienne et Lyon, le reste par le Département ».

Les feux tricolores ont été pérennisés. « L’expérimentation, sans être parfaite, a porté ses fruits », précise le vice-président. « Leur mise en service définitive a entraîné un coût spécifique de 75 000 euros répartis de la même façon : deux tiers État, un tiers Département. Au vu des conditions actuelles de circulation, notamment avec le doublement de la bretelle de sortie 9b, leur activation devrait rester ponctuelle. »

Un suivi des conditions de circulation sur cet axe stratégique, emprunté chaque jour par près de 80 000 véhicules, sera assuré dans les prochains mois, afin de consolider ce bilan et d’adapter, si nécessaire, les modalités de fonctionnement des dispositifs mis en place.

Développer le cadencement des trains ?

Dominique Schuffenecker, secrétaire général de la préfecture de la Loire, rappelait que, « dans le cadre de l’amélioration de la mobilité entre Saint-Etienne et Lyon, sur les 400 millions prévus, déjà 200 millions ont été investis. Cela commence à être visible et se traduit dans les faits ».

Concernant l’amélioration de la circulation des véhicules venant de Saint-Just-Saint-Rambert ou de Saint-Galmier, la préfecture comme le Département expliquent : « Nous travaillons en partenariat avec toutes les collectivités responsables en matière de mobilité. Dans le cadre du SERM (Services express régionaux métropolitains) stéphanois, tous les projets sont mis sur la table. Notamment une augmentation du cadencement des trains, plus de transports en commun, le développement du covoiturage et des parkings relais… »