L’arrêté a été signé le 15 décembre 2025. Et annonce engager le maire de Saint-Aignan de Grand Lieu, Jean-Claude Lemasson (divers gauche), et ses six adjoints. C’est la première fois que l’édile, à la pointe du combat contre les nuisances sonores générées par le trafic aérien de l’aéroport de Nantes, entend déroger aux règles du couvre-feu censé bannir les avions dans le ciel de la métropole entre minuit et 6 heures du matin.

Le droit exceptionnel de s’affranchir « de la tolérance de cinq minutes donnée aux compagnies aériennes »

Mais pour le coup, c’est pour la bonne cause puisqu’il s’agit de voler au secours du Père Noël et de son attelage. Et, pour ne rien gâcher, la blague est matinée d’une délicieuse ironie. L’acte administratif porte ainsi la mention : « Arrêté municipal relatif au survol du Père Noël pendant le couvre-feu ». L’article 2 de cet arrêté énonce donc que le Père Noël est autorisé exceptionnellement à survoler l’espace aérien de la commune de Saint-Aignan de Grand Lieu durant la nuit du 24 au 25 décembre 2025 .

L’article 3 stipule que le Père Noël s’affranchira de la tolérance de cinq minutes donnée aux compagnies aériennes par la DGAC (Direction générale de l’aviation civile) et les autorités aéroportuaires .

« Aucun recours ne pourra être déposé contre le présent arrêté devant le tribunal administratif »

Mais pas question d’ouvrir le ciel aux aéronefs motorisés : l’autorisation de survol ne concerne que  Monsieur le Père Noël et ses rennes . Lesquels sont autorisés à atterrir autant de fois que nécessaire durant la période indiquée en article 1  mais sont priés de se soumettre au devoir de discrétion auprès de la population.

Le maire, qui ne brigue pas de nouveau mandat en mars 2026, souligne qu’il compte sur  le professionnalisme » de Santa Claus pour livrer les maisons de la commune en temps et en heure .

Précision de taille, délivrée par l’article 6 de l’arrêté municipal : Aucun recours ne pourra être déposé contre le présent arrêté devant le tribunal administratif ».