Beyond Our Horizons à la galerie du 19M (2 Pl Skanderbeg, 75019 Paris), à partir du 29 janvier 2026 et jusqu’au 26 avril 2026.
Martin Parr. Global Warning au Jeu de Paume
Rares sont les photographes qui ont à ce point imprimé leur style sur l’histoire visuelle de leur pays. C’est pourtant ce qu’a réussi à faire le Britannique Martin Parr depuis sa série intitulée The Last Resort, dévoilée en 1986 et aujourd’hui perçue comme un point tournant de la photographie documentaire en Grande-Bretagne (à l’époque, elle a pourtant été qualifiée par d’aucuns de véritable aberration). Depuis, le flegmatique photographe a continué de poser son regard, tantôt intime, tantôt satirique et anthropologique sur le monde moderne.
Avec Global Warning, la dernière exposition sur laquelle le photographe a travaillé de son vivant, le Jeu de Paume (sous le commissariat de Quentin Bajac, en collaboration avec Martin Parr et Clémentine de la Féronnière) se propose de revisiter l’œuvre du photographe à l’aune des bouleversements mondiaux de ces dernières décennies, à commencer par le réchauffement climatique, qui donne son nom à la rétrospective. Un prisme par lequel (re)découvrir quelques 180 clichés, des débuts du photographe en noir et blanc à ses œuvres les plus récentes, jusqu’à sa disparition le 6 décembre 2025.

Martin Parr, Cozumel, Mexico, 2002© Martin Parr / Magnum Photos
Martin Parr. Global Warning au Jeu de Paume (1, place de la Concorde, Paris 75001), à partir du 30 janvier 2026 et jusqu’au 24 mai 2026.
Tania Mouraud, En rêvant d’être un papillon à la galerie Ceysson & Bénétière
Voilà un mois à peine que Tania Mouraud a rejoint l’Académie des Beaux-arts, succédant à Guy de Rougemont. Avec Nina Childress, toutes deux sont les premières femmes à intégrer la section Peinture et devenir des “immortelles”. À 83 ans, Tania Mouraud voit ainsi sa carrière couronnée, elle qui, en 1968, brûlait l’ensemble de ses toiles dans un autodafé conçu comme acte fondateur, par lequel l’artiste française s’est affranchie des cadres traditionnels avant d’investir l’espace public, la vidéo et le son. En témoignent, des années plus tard, ses “wall paintings” dont les mots deviennent des labyrinthes, jusqu’à perdre ses spectateur·ices.