« C’est le traitement de la deuxième chance, le « care to cure », comme disent les Américains ». En cette fin décembre, le Pr David Azria, radiothérapeute oncologue, chef de service du département Oncologie Radiothérapie de l’Institut du Cancer de Montpellier (ICM) et président de la Société Française de Radiothérapie Oncologique, ne cache pas son impatience : l’ICM et l’entreprise américaine TAE Life Sciences viennent de signer un accord marquant le lancement du projet AMBRE (pour Alliance Montpellier-Méditerranée pour la BNCT et l’Excellence in Radiothérapie), une initiative visant à établir en France la Boron Neutron Capture Therapy (BNCT).
La BNCT est une technologie de radiothérapie de rupture, une forme avancée de radiothérapie biologiquement ciblée, présentant un potentiel significatif pour le traitement de cancers à mauvais pronostic : les tumeurs cérébrales (glioblastome, cancer du cerveau dans sa forme la plus grave), le cancer du pancréas, les cancers ORL, « les cancers déjà traités par radiothérapie conventionnelle et qui récidivent », précise le Pr Azria.