C’est un meurtre non élucidé qui connaît aujourd’hui un nouveau rebondissement, et comme souvent, grâce à la science, a appris Le Progrès ce vendredi.
Dans la soirée du 27 février 2002, Fulvio Petrozzi, âgé de 60 ans, se trouvait avec son épouse à leur domicile situé route des Grandes Bruyères, à Seyssuel, dans l’Isère, près de Vienne.
Aux alentours de 20 heures, l’homme se rend sur sa terrasse, côté façade, afin de fermer les volets de la cuisine. Alors qu’il se tient devant sa fenêtre, il est mortellement touché par un tir de fusil de chasse qui l’atteint dans le bas du dos. Alertés par la détonation, des voisins et l’épouse de la victime se précipitent et découvrent le sexagénaire agonisant sur la terrasse.
Placé en détention provisoire
Malgré l’enquête, l’auteur des faits n’a pu être identifié. En mars 2005, un appel à témoin avait été lancé par la section de recherche de Grenoble pour tenter de relancer l’affaire. « L’enquête continue.» avait alors confié le lieutenant-colonel Tabel, « patron » de la section de recherches. Sans succès à cet instant, mais le militaire avait raison d’y croire.
Près de deux décennies plus tard, le dossier est par le pôle cold case de Nanterre, créé en mars 2022. Avec cette fois une avancée majeure.
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Toujours selon nos informations, de nouvelles analyses ADN ont récemment permis aux enquêteurs d’identifier un suspect, domicilié dans le Rhône. Le 4 décembre dernier, le mis en cause, âgé de 50 ans, est ainsi interpellé à Décines-Charpieu par la section de recherches de Grenoble.
Placé en garde à vue, il a été présenté à un juge et mis en examen le 9 décembre dernier, avant d’être placé en détention provisoire.