Ayant refusé de prendre un couple qui faisait de l’auto-stop, une automobiliste montpelliéraine a été violemment prise à partie ce jeudi 18 décembre aux alentours de 21 h 30 à deux pas du bassin Jacques-Cœur, dans le quartier de Port-Marianne à Montpellier. Le duo de sans domicile fixe est en garde à vue.

Une violente altercation a éclaté ce jeudi 18 décembre, vers 21 h 30, rue de Galata, dans le quartier de Port-Marianne à Montpellier entre une automobiliste et un couple de sans-domicile fixe. Selon des témoins, la conductrice, une Montpelliéraine âgée de 33 ans, se trouvait dans son véhicule lorsque le couple, composé d’un homme de 34 ans et de sa compagne âgée de 30 ans, est venu à sa rencontre. Faisant de l’auto-stop, ils lui auraient demandé si elle pouvait les déposer à une adresse sur Montpellier.

Face à son refus, l’homme s’est emporté et a versé de la bière sur le pare-brise du véhicule avant d’y porter des coups. Les échanges se sont poursuivis en dehors de la voiture où une échauffourée a également impliqué les deux femmes, qui se sont brièvement empoignées et tirées les cheveux.

Évacuée à l’hôpital Lapeyronie

Le mis en cause est ensuite revenu vers la conductrice et lui a versé de la bière sur la tête. Des coups de poing ou de violentes gifles lui auraient également été portés. À tel point que la victime a été prise en charge par les sapeurs-pompiers de l’Hérault puis évacuée vers le centre hospitalier Lapeyronie. Ses blessures ont été qualifiées de légères.

À l’arrivée des policiers, la compagne de l’agresseur présumé n’a pas opposé de résistance à son interpellation contrairement à son compagnon qui s’est montré extrêmement agité. D’ailleurs, il a opposé une vive résistance aux forces de l’ordre, multipliant coups, crachats et gestes violents à leur encontre, avant d’être maîtrisé et conduit au commissariat.

Deux litres de vodka

Fortement alcoolisé, il a été placé en cellule de dégrisement avant de pouvoir être entendu. Il aurait déclaré avoir consommé près de deux litres de vodka dans la journée. À l’heure où nous écrivons ces quelques lignes, il est toujours en garde à vue, avec sa compagne.

De son côté, la victime, recontactée par la police, a indiqué ne pas souhaiter déposer plainte. C’est son droit mais cela n’empêche pas le parquet, qui a l’opportunité des poursuites, d’apprécier les suites à donner à cette affaire. En revanche, l’infraction de rébellion vis-à-vis des forces de l’ordre a quant à elle été constituée et doit être examinée par le procureur de la République.