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Le candidat Insoumis aux municipales de Toulouse, François Piquemal, propose une série de mesures qui se traduiraient par des économies pour les Toulousains.

« Je serai le maire du pouvoir d’achat. » Dans une conférence de presse organisée ce vendredi, François Piquemal a présenté une série de mesures qui visent à soulager le portefeuille des Toulousains. Le candidat, à la tête d’une liste qui associe LFI, le NPA, l’Assemblée des quartiers, Tous pour Toulouse et quelques dissidents des Écologistes et d’Archipel, place ainsi au devant de la scène un thème dont il veut faire un marqueur de sa campagne.

En énumérant une série de mesures déjà présentées dans divers domaines, il promet à une famille toulousaine de deux enfants d’économiser, selon son évaluation, 768 € par an, soit 64 € par mois.

Gratuité progressive de la cantine

La première mesure concerne l’encadrement des loyers et fait l’objet d’une controverse régulière avec l’équipe de Jean-Luc Moudenc qui considère que Toulouse ne remplit pas les critères pour postuler auprès de l’État. « On estime que le gain au bout de quatre ans serait de 36 € par mois pour une famille de quatre personnes et un loyer de 1 200 €, soit 436 € par an », avance le candidat.

La seconde mesure est la gratuité des transports en commun pour les moins de 26 ans « d’ici 2030 » avec une première baisse en septembre 2026. François Piquemal compte aussi sur « un choc d’offre » de bus, notamment entre la première et deuxième couronne, pour convaincre les automobilistes de laisser la voiture au garage et économiser au passage carburant et entretien.

François Piquemal veut également baisser le coût du stationnement résidentiel qui passerait de 135 € par an à 90 € (pour un revenu de 2000€). Avec l’instauration d’une régie publique de l’eau, le candidat LFI prévoit la mise en place d’une tarification sociale. Enfin, il promet « la gratuité progressive de la cantine », et même « totale et immédiate pour les plus modestes ». Ainsi que la fourniture de kits scolaires gratuits.

François Piquemal affirme que toutes ces mesures sont financées. Certaines, comme l’encadrement des loyers, sont sans impact. La gratuité des transports serait compensée par « la dynamique » de l’impôt spécifique que paient les entreprises. Une surtaxe des SUV est envisagée pour le stationnement. Ainsi que des économies sur la Jonction est, les caméras et les aides aux entreprises.