L’organe chargé d’examiner les comptes des clubs évoluant dans les championnats professionnels de volley-ball n’a pas été tendre avec les Louves de Saint-Dié. En effet, le gendarme financier a décidé d’infliger aux Louves une rétrogradation administrative à titre conservatoire, le retrait ferme de cinq points au classement (ce qui va les faire reculer à l’avant-dernière place avec seulement quatre unités au compteur, en étant distancées de quatre longueurs d’Evreux, le 12e) mais aussi une exclusion des phases finales.
D’autre part, le staff déodatien sera interdit de recrutement et l’encadrement de sa masse salariale sera révisé par rapport à la feuille de route initiale. Enfin, l’ultime sanction prononcée est une amende de 3 000 euros. Toute cette batterie de pénalités peut toutefois faire l’objet d’un appel. En sortant du prisme uniquement sportif, on se doutait que la situation financière était délicate. Car le précédent exercice avait fait mention d’un solde déficitaire de 120 000 euros sur un budget affichant des recettes de l’ordre de 760 000 euros. La montée en Saforelle Power Six était d’ailleurs conditionnée au devoir de bénéficier d’une bourse minimale d’un million d’euros.