Même si son équipe s’est inclinée lourdement à Biarritz (42-17), l’entraîneur en chef d’Oyonnax, Fabien Cibray, a tenu à rappeler que la première partie de saison réalisée par ses joueurs est plutôt intéressante.

Fabien, le score est lourd, quelle est votre analyse ?
Le score reflète le match. On a manqué de dureté ce soir. Le rugby n’accepte pas le manque de dureté. Biarritz a fait une belle partie, mais ils sont venus dans notre camp trop facilement. On n’a pas plaqué assez fort, on s’est trop consommé dans les rucks. Le BO a eu beaucoup de ballons rapides qu’ils ont su exploiter. De notre côté, nous avons manqué de dureté sur les mauls offensifs ou dans la zone de marque. Il y a eu beaucoup trop de choses manquées pour espérer quelque chose.

Vous avez pourtant eu beaucoup de ballons dans la zone de marque…
Oui, sur la première opportunité, on fait un bon ballon porté et on finit avec un essai. Il y a, plutôt, une bonne sur l’entame et dès le coup d’envoi qui suit, nous sommes pris sur un ballon haut. À côté de ça, on prend beaucoup de pénalités. Les seconds ballons n’étaient pas pour nous, il y a eu trop de manques généraux pour espérer un résultat.

Êtes-vous tombés dans une forme de frustration ?
Non, non… On tourne à 21-12 à la mi-temps, on a eu des opportunités pour marquer. À – 9, ce n’est pas un écart insurmontable, mais dès le coup d’envoi de la seconde période, on prend un essai et on repart sur une spirale négative.

Colomiers est venu à bout de Valence-Romans tandis qu’en bas de tableau, Carcassonne a créé la surprise en renversant complètement Soyaux-Angoulême.

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— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) December 19, 2025

Vous étiez sur une très bonne dynamique avant ce voyage à Aguiléra. Y a-t-il eu un relâchement ?
Non, il ne faut pas tout jeter. On sort de cinq victoires consécutives, nous sommes à + 11 au classement britannique sur la phase aller, donc c’est plutôt positif. On a laissé beaucoup d’énergie sur cette série avec de longs déplacements à Agen et Mont-de-Marsan. On a joué à quatorze tout le match face à Béziers et ça a frappé fort. Ce soir, on a peut-être manqué de connexions dans le sens rugby, sur le terrain. C’est une bonne leçon, pour nous, en termes de dureté.

Les deux cartons jaunes vous ont fait mal…
Ils ont coûté des points. C’est paradoxal, parce que nous sommes une équipe plutôt disciplinée depuis le début de la saison. C’était plutôt notre point fort…

Vous aviez de nombreux blessés avant cette partie. Attendez-vous des retours à la reprise ?
Il manquait 17 joueurs sur le match de ce soir. Nous avons perdu Alban Roussel aussi. En janvier, on rentre 14 joueurs, ça va amener de la souplesse et de l’émulation à notre effectif. On s’attache aux attitudes, il ne faut pas tout jeter parce que franchement, cette phase aller est positive. Elle se termine sur cette note amère, mais il faut que ça nous serve de leçon pour progresser.