Posted On 20 décembre 2025

« Plan d’action » ! Par antiphrase la majorité municipale a nommé ainsi un document de 20 pages qui multiplie les mots justifiant l’immobilisme dans la lutte contre l’insécurité dans le quartier St Bruno. À 3 mois des municipales il s’agissait pour les élus Rouge/Verts de venir en aide à Laurence Ruffin en faisant semblant.

Le document évoque des intentions, « interrogations, suggestions, diagnostics à réaliser, coordinations multiples à instituer » mais aussi des « cellules de concertation, un travail d’observation, des groupes de travail à créer, de structurer un suivi, des cartographies à établir, des études de partenariat, des bilans à réaliser »…

 


Le document de la Police Nationale réclamant 7 caméras place St Bruno que la municipalité refuse : il n’y en a que deux dont une ne voit rien …

M. TAVEL, SERVICE MINIMUM ; O. BERTRAND (Verts/Ades), L’INDÉFENDABLE

Au Conseil Municipal lundi Maud Tavel, l’adjointe (Verts/LFI) à la « tranquillité » a fait le minimum syndical en lisant une intervention rédigée par le cabinet : elle est elle-même sur le départ et ne cache pas en privé sa déception sur le fonctionnement de la majorité. Elle a d’ailleurs manifesté sa réserve en ne répondant pas aux orateurs, laissant à l’apparatchik Olivier Bertrand (Verts/Ades), un bébé Avrillier, la tâche de défendre – bien mal- l’indéfendable. Il est toujours dispo pour la mauvaise foi et le sectarisme.

LES DEALERS SONT DES COPAINS D’EN BAS

D’ailleurs en conduisant cette opération d’enfumage électoraliste de faire croire, qu’après avoir demandé pendant 12 ans aux habitants de s’adapter aux dealers – les « copains d’en bas » (!)- , ils allaient faire quelque chose avant les élections, Olivier Bertrand a qualifié les critiques de « politique politicienne ». Ils osent tout, c’est aussi à ça qu’on reconnait les Rouge/Verts.

LA POLICE RÉCLAME 7 CAMERAS, LA MAJORITÉ REFUSE

Sur la seule question des caméras de vidéoprotection la situation est ubuesque ! La Police Nationale demande de l’aide pour faire son travail. Elle réclame 7 caméras place St Bruno car sur les deux existantes ,insuffisantes, une ne voit rien. Dans son « plan d’action » la municipalité décide « d’étudier en partenariat entre la police nationale et la ville la pertinence de l’augmentation du nombre de caméras ».


Laurence Ruffin et son local de campagne fermé la plupart du temps : les Grenoblois n’ont jamais accès aux élus Rouge/Verts qui vivent en vase clos

L. RUFFIN NE SAIT PAS QUELLES CAMÉRAS MARCHENT ENCORE…

Oui elle « décide ». Que voilà « un plan d’action » ! Ce cynisme est celui de Laurence Ruffin. Attention, avec elle l’immobilisme est en mouvement : « On doit aussi renforcer la police municipale et former les effectifs, notamment sur la question des armes (…). On ne s’interdit pas de discuter de l’armement (…) la vidéosurvaillence est  un outil parmi d’autres, mais ce n’est pas l’outil miracle. Aujourd’hui on a un centre de coordination opérationnel qui marche bien et on a des caméras à disposition. Mais, on nous a remonté qu’on ne sait pas toujours lesquelles fonctionnent et lesquelles ne fonctionnent pas (…) Commençons par cartographier les endroits où il y a une vidéosurveillance, où sont les caméras qui fonctionnent et où il devrait y en avoir » (déclarations  de L.Ruffin à Actu.fr).

… MAIS LE CENTRE DE COORDINATION FONCTIONNE TRÉS BIEN ! 

Si un Grenoblois retient une action qu’elle entreprendrait pour réduire la délinquance qui a pris le pouvoir à Grenoble, qu’il nous écrive. Au passage elle avoue que la municipalité ne sait pas combien de caméras fonctionnent encore. Maud Tavel ne lui dit pas ? Ce qui ne l’empêche pas d’affirmer qu’on a « un centre de coordination opérationnel qui marche bien » (!). À partir de quand tant de niaiseries et d’incompétence crasse seront-elles sanctionnées ? 

ALAIN CARIGNON : « VOUS N’ALLEZ PAS TROP VITE ? » 

Elle multiplie « les questions », elle « ne s’interdit pas de discuter ». On avance toujours. Pendant ce temps les balles pleuvent, les enfants soldats du narcotrafic tombent, un imaginaire catastrophique est créé aux enfants grenoblois qui vivent dans ce climat, des familles entières sont inquiètes chaque fois que l’un des leurs part à l’école. 

Au Conseil Municipal lundi Alain Carignon s’est moqué : « vous vous engagez à étudier la pertinence des caméras. N’allez vous pas trop vite? Vous devriez vous questionner d’abord sur la pertinence de l’étude… ». 


St-Bruno : les « copains d’en bas » de la majorité municipale en action

O. BERTRAND « CA N’A PAS DE SENS DE DISCUTER DE LA PERTINENCE DES CAMÉRAS » 

Olivier Bertrand a d’ailleurs répondu que « ça n’avait pas de sens » de discuter de « la pertinence des caméras avant le plan de réaménagement de la place St Bruno » ! 

Par contre le Dauphiné (19/12/25) retient du « plan d’action » l’arrêté anti-trottinettes demandé aussi par la police depuis 7 mois : 7 mois pour apposer sa signature sur un arrêté. Toujours cette mobilisation qui impressionne.

LAURENCE RUFFIN MULTIPLIE LES QUESTIONS SANS RÉPONSES

L’immobilisme est le même s’agissant du passage du marché, l’éclairage public défaillant, la fermeture de la place sur le modèle des autres parcs et jardins comme Marliave ou Valérien Perrin. Il ne se passera rien. Que des études et des questionnements. D’ailleurs Laurence Ruffin multiplie les questions, même « la question de la prévention… »   » question » à laquelle elle est évidemment attachée ! Mais que ferait-elle?  Avec quels moyens? 


Olivier Bertrand (Verts/Ades) un apparatchik du système Avrillier a suppléé Maud Tavel pour répondre à l’opposition : l’adjointe au Maire n’a pas voulu défendre l’indéfendable

MAIS ELLE OUVRE UN RÉFÉRENDUM AUX ÉTRANGERS À PARTIR DE 16 ANS

Des réponses précises, financées que nenni. Seulement l’organisation… « d’un référendum local ouvert aux étrangers et dès 16 ans » sur les sujets qui le méritent. Proposition par ceux qui ont refusé aux habitants largement majoritaires la consultation sur le lac Villeneuve, dans le cadre des procédures qu’ils avaient mis en place.

À ce stade de déni et de stratégie d’évitement, la tromperie est à son comble. Mais ce cumul ne passe pas inaperçu. Tout citoyen qui observe ce manège comprend son objet. Il en est la victime directe. 

LE SEUL PLAN D’ACTION, CELUI DE « RÉCONCILIER GRENOBLE »

Quartier St-Bruno, comme dans tout Grenoble, il faut un vrai plan d’action avec des mesures, des chiffres, des financements. À ce jour seul « Réconcilier Grenoble » et Alain Carignon proposent un projet détaillé qui est validé et porté par des experts de la police comme Jean-Claude Borel-Garin, Guillaume Josserand, Roger Oria. Entre l’enfumage cynique de Laurence Ruffin et ce plan, les grenoblois ont le choix de leur avenir. 

 


Quelques remarques des employés de la ville ces derniers jours sur l’intranet de la ville : la majorité municipale met ses salariés en danger sans caméras et sans protection