Après un début décembre anormalement doux, un net refroidissement est attendu en France pour les fêtes de fin d’année, sous l’effet d’un épisode dit « Moscou-Paris ».

Après un début décembre exceptionnellement doux, avec des températures souvent 7 à 10 °C au-dessus des normales saisonnières, le froid va revenir en France pour les fêtes de fin d’année.

Qu’est-ce qu’un épisode Moscou-Paris ?

Selon Météo-Villes, un puissant anticyclone va se mettre en place sur le nord de l’Europe, s’étendant des Açores à la Scandinavie, tandis que des basses pressions persisteront sur le bassin méditerranéen. Cette situation oblige l’air à circuler depuis l’Europe de l’Est vers la France, faisant remonter un air froid continental venu de Russie. C’est ce que les météorologues appellent un épisode « Moscou-Paris ».

Contrairement à l’imaginaire lié au nom « Moscou-Paris », cet air froid est plutôt sec. Dans la majorité des cas, peu ou pas de neige est prévue en plaine, notamment autour de Paris, Amiens, Rouen ou Metz, la sécheresse de l’air étant un frein aux précipitations significatives.

Une chute des températures à Noël ?

Les simulations du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF) montrent clairement cette descente d’air froid, avec des anomalies de température négatives marquées sur l’Europe occidentale pour la semaine de Noël. Les températures devraient d’abord revenir vers les normales de saison en début de semaine, avant de chuter nettement à partir du 24-25 décembre. Un pic est possible autour du 27.

Les températures maximales pourraient alors plafonner entre 2 et 6 °C sur une large moitié nord, et entre 6 et 9 °C au sud, avec des gelées fréquentes le matin, notamment dans l’intérieur des terres, d’après La Chaîne Météo.

La durée et l’intensité de cet épisode restent à confirmer. Pour l’heure, ce refroidissement apparaît significatif mais pas forcément exceptionnel par rapport aux épisodes de froid les plus marqués de l’histoire (comme en 1962-63 ou 1978-79).