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Rédaction Paris

Publié le

20 déc. 2025 à 16h41

Un symbole fort. En pleine période des fêtes de fin d’année, propices à l’achat de vêtements, l’association Pour une éthique dans le traitement des animaux (PETA) a réalisé une action coup de poing près des Grands Magasins, sur le boulevard Haussmann, dans le 9e arrondissement de Paris. En choisissant de mettre en scène une militante déguisée en chèvre « tondue », l’association de défense des droits des animaux a dénoncé les conditions de production du cachemire.

Maltraitance et précarisation

Sur les images captées par PETA, une militante est allongée par terre avec une expression de douleur émanant de son visage et une couleur rouge semblable à du sang sur le pelage. Accroupi, un homme, qui représente un ouvrier, utilise une tondeuse. Derrière la scène, une affiche sans équivoque : « Le cachemire fait souffrir. Achetez vegan ».

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Dans un communiqué, la vice-présidente de PETA en Europe Mimi Bekhechi fustige le sort réservé aux chèvres du Cachemire, « terrorisées, torturées, mutilées et violemment tuées pour que leurs poils finissent en vêtements qui sont tout sauf doux ». La responsable indique que PETA « appelle les marques et les consommateurs à rejeter le cachemire et à choisir des alternatives véganes éthiques, durable et confortable ».

Depuis plusieurs années, les associations de défense des droits des animaux alertent sur les conditions de production du Cachemire. Majoritairement produite en Chine et en Mongolie, cette fibre est fabriquée à partir du prélèvement de poils des chèvres du Tibet, dans les hauts plateaux de cette région. Une technique industrialisée qui aurait pour prolongement une maltraitance des animaux.

Acculées, les marques de luxe ont créé des labels éthiques. Insuffisant pour convaincre les lanceurs d’alerte et garantir un revenu suffisant aux bergers. Comme le rapportait le média New Lines Magazine, cité par le Courrier International, les éleveurs croulent sous les dettes et sont englués dans une précarité structurelle.

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