Ce lundi 15 décembre, l’histoire, le présent et le futur étaient convoqués au conseil municipal de Juvignac tenu devant un public venu nombreux à l’hôtel de ville.
L’histoire, c’est celle des habitants et propriétaires d’un quartier de Juvignac, le quartier du Martinet, qui depuis son origine, en 2004, a souffert de malfaçons sur les voiries et aménagements attenants. Dans un long et difficile parcours juridique, la mairie et les promoteurs se sont engagés à trouver un protocole d’accord transactionnel sur les dédommagements et mises à niveau nécessaires. Ce protocole a reçu l’aval du conseil municipal.
Le présent, c’est un budget 2025 pour lequel une décision modificative a été adoptée traduisant, selon l’analyse de la majorité municipale, une bonne tenue du budget avec un écart au prévisionnel de 0,9 %. Ont été vivement débattues les attributions versées par la mairie de Juvignac à la Métropole pour 2025 et 2026 aux titres des transferts de compétences dévolues à cette dernière qui concernent pour l’essentiel l’entretien des voiries. Elles sont jugées par l’opposition trop importantes et ne souffrant d’aucune négociation à la baisse menée par l’autorité municipale.
Le futur de 2026 fut aussi abordé, non sans que soit évoquée l’hypothèse d’une autre stratégie pouvant émaner d’une autre équipe municipale.
C’est d’abord la sécurité des Juvignacois qui bénéficie d’une police municipale composée de 14 policiers municipaux (1 pour 1000 habitants) pouvant compter sur l’exploitation de 70 caméras sur Juvignac. Cette force publique est complétée par le groupement privé de sécurité résidentiel des bailleurs (GSRI) qui depuis deux ans assure la sécurité autour de résidences collectives de la ville. La commune participe au financement de ce groupement à hauteur de 20 % de ses coûts.
L’avenir, c’est aussi celui de la petite enfance dans les crèches et des scolaires accompagnés budgétairement dans la formation à la pratique du vélo, dans le transport avec le bus des savoirs et dans la mise à disposition des fournitures scolaires.
C’est enfin la vitalité de la vie associative qui s’est exprimée au travers de l’adoption de subventions aux associations de la Ville pour un total de 79 607 €.
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