J’ai toujours voulu rejoindre l’entreprise familiale, souligne Flavien Rémi (35 ans), qui a pris les rênes de Spras en 2023, succédant à son père, Alain, aux côtés duquel, ses diplômes en poche, il a travaillé une dizaine d’années. Au fil du temps, la société fondée en 1983 s’est diversifiée : à la peinture (70 % de l’activité) se sont ajoutés les sols souples, le carrelage, la plomberie… Une dizaine de donneurs d’ordres génèrent 80 % du chiffre d’affaires, parmi lesquels la SNCF, client historique, la RATP ou Esso.

Sur ses chantiers, Spras, en plus de sa vingtaine de compagnons, fait parfois appel à des artisans. « La vérification des pièces administratives des sous-traitants prend beaucoup de temps. Nous testons une plateforme gérée par l’IA afin d’automatiser toutes les relances », annonce Flavien Rémi, qui s’intéresse aussi aux réseaux sociaux. Le jeune patron incite ainsi ses chargés d’affaires à publier des posts LinkedIn pour « valoriser les chantiers de l’entreprise ».

Focus sur la relation client

Déjà certifiée EcoVadis, Spras a récemment réalisé un bilan carbone qu’elle compte bien améliorer. Elle a déjà formé ses salariés à l’éco-conduite, renouvelé une partie de sa flotte automobile, rénové ses locaux… et même supprimé tous les gobelets en carton en s’équipant d’un lave-verre. Dans l’immédiat, la priorité de Flavien Rémi est de traverser « cette passe difficile pour le secteur du bâtiment » Pour cela, « il faut bien sûr fournir un service de qualité et se démarquer de ses concurrents. Mais il faut avant tout privilégier la relation avec le client », conclut-il.

Ile-de-France : Spras a le souci de ses empreintes environnementale et numériqueSpras