Les quatre chanteuses de Génération Céline en studio. De gauche à droite : Virginie Rohart, Magali Ponsada, Chiara Nova et Catherine Pearson. ©PHOTOPQR/LE PARISIEN/Jean-Baptiste Quentin
Après quelques dates en septembre dernier, elles reprendront la tournée dès le mois de janvier, dans toute la France. Le 19 février, elles seront de passage à Bruxelles. En attendant, Catherine Pearson et Virginie Rohart nous parlent de « Génération Céline » et de leur rapport avec la chanteuse.
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Comment présenteriez-vous ‘Génération Céline’ ?
Virginie Rohart. « C’est un spectacle. Il y a un show lumière, des musiciens live, un écran vidéo, etc. Nous sommes quatre filles et nous reprenons les chansons de Céline Dion. C’est plus un hommage à ses chansons, sur un répertoire d’un peu près 22 titres, allant de sa période des débuts à Las Vegas, en passant par des titres comme ‘Pour que tu m’aimes encore’. »
Comment avez-vous été choisies pour faire partie de ce spectacle ?
V.R. « Il y a eu un casting pour ‘Génération Céline’, avec, entre autres, Erick Benzi, qui est l’auteur-compositeur, en collaboration avec Jean-Jacques Goldman, sur les quatre albums de Céline Dion en français. J’ai déposé ma candidature avec une vidéo et je me suis retrouvée dans son studio pour auditionner. C’était il y a un an. On était entre deux et trois filles et c’était beaucoup de stress de se retrouver dans le studio d’Erick Benzi. C’était très impressionnant. »
Catherine Pearson. « Moi, j’ai eu un processus différent, parce que j’ai eu la chance de ne pas participer aux auditions, puisque j’ai déjà un hommage à Céline au Québec, qui tourne depuis quelques années. Ils se sont basés sur les vidéos que j’avais de mon spectacle et c’est ce qui a servi pour l’audition. Je n’ai pas eu ce stress-là. »
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Au Québec, on connaît Céline depuis 1981 et moi je la chante depuis 1984, depuis que je suis toute petite.
Quel était votre rapport à Céline Dion avant ça ?
V.R. « Pour ma part, je suis fan de Céline. Elle a été l’une de mes premières références en tant que chanteuse. Quand ‘Pour que tu m’aimes’ est sorti, je démarrais ma carrière et ça m’a donné l’envie de chanter et d’en faire mon métier. »
C.P. « Au Québec, on connaît Céline depuis 1981 et moi je la chante depuis 1984, depuis que je suis toute petite. Je chantais avec les cassettes, dans la voiture… Je n’ai pas connu la vie sans Céline en fait. Elle m’a accompagnée tout au cours de ma vie et je me suis toujours dit que ce serait mon rêve de reprendre un jour ses chansons, mais je ne savais pas si l’occasion allait se présenter. Mais j’ai eu cette immense chance de le faire au Québec et maintenant aussi en France et en Belgique. C’est exceptionnel. »
Dans ‘Génération Céline’, vous êtes quatre. Comment vous partagez-vous la scène et les chansons ?
V.R. « On a des titres en solo mais aussi ce qu’on appelle des ‘collégiales’, quand on est quatre à chanter la même chanson. On a eu la distribution par Erick Benzin, qui est le directeur musical de ‘Génération Céline, par rapport à nos caractères, notre timbre vocal, mais aussi un petit peu à nos choix, parce qu’il a senti qu’on aimait bien certaines chansons. Et on se partage la scène. »
C.P. « On est soit toutes les quatre ensemble, sinon c’est en individuel et, parfois, il y en a qui sont choristes. »
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Il y a cette pression de reprendre ses titres et aussi de plaire aux fans qui viennent nous voir.
Est-ce que vous avez beaucoup de pression à être comparées ou vous comparer vous-mêmes à Céline Dion ?
V.R. « Quand même. Pour ma part, je ne suis pas connue du grand public, je suis une chanteuse d’événements, donc oui c’est impressionnant, parce que Céline Dion c’est un monstre de technique et d’émotions. C’est l’une des plus grandes chanteuses francophones. Donc, oui, il y a cette pression de reprendre ses titres et aussi de plaire aux fans qui viennent nous voir. »
C.P. « Céline est connue partout sur la planète, donc ça rajoute une pression supplémentaire. Avec mon hommage, au Québec, et en ayant été influencée depuis toujours par Céline, j’ai une couleur vocale qui lui ressemble plus. C’est ce que j’aime faire, que ça ressemble le plus à ce qu’elle fait. Mais évidemment, je ne suis pas elle. »
V.R. « Elle a son accent aussi ! (Rires) Mais je dois avouer que c’est impressionnant la ressemblance des titres quand Catherine les chante. Elle a vraiment une tessiture qui ressemble à celle de Céline. Sur nous quatre, c’est elle qui a la voix la plus ressemblante. »
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On est tellement heureuses d’être là. Et on a cette dynamique d’emmener les gens avec nous, de les transporter sur les titres et de les faire chanter.
Que pense le public de ‘Génération Céline’ ?
V.R. « Le grand fan va s’y retrouver, mais aussi les personnes qui aiment juste certains titres. »
C.P. « Il n’y a pas d’autre choix que d’être emporté par la vague du public, parce que c’est une grande vague d’amour que l’on reçoit sur scène. »
V.R. « Et qu’on donne aussi, parce qu’on est tellement heureuses d’être là. Et on a cette dynamique d’emmener les gens avec nous, de les transporter sur les titres et de les faire chanter. C’est le plus important. Ça chante beaucoup dans le public, on est très contentes. On a justement fait la première à Beauvais et deux dates à Paris (les 19, 20 et 21 septembre 2025, ndlr) et on a été très surprises que, dès le troisième titre, on voit une vague de filles arriver sur le devant. Ça nous a motivées à donner encore plus. On a franchement adoré. »
Y a-t-il une différence entre le public québécois et le public français ?
C.P. « Ce que j’ai surtout remarqué, c’est que le public français chante les chansons du début à la fin. Au Québec, le public chante des petits bouts et s’arrête. Ici, c’est vraiment TOUTE la chanson. (Rires) C’est vraiment extraordinaire, j’adore ! Mais, au départ, ça m’a vraiment étonnée. »
Avez-vous un souvenir particulier en rapport avec Céline Dion ?
V.R. « Avec l’orchestre où j’étais à l’époque, l’année où le film ‘Titanic’ est sorti, on a donné un concert en plein air sur la place Drouet d’Erlon de Reims. Il y avait peut-être 5 000 personnes devant la scène et, au moment où j’ai chanté ‘My Heart Will Go On’, ça a été 5 000 personnes qui chantaient, avec, à l’époque, des briquets levés. Je n’avais même plus envie de chanter, parce que les gens chantaient tellement fort que j’étais prise dans l’émotion. Je garde ce souvenir de cette chanson. Et je revis ça maintenant avec ‘Génération Céline’, ça n’a pas changé. »
C.P. « ‘The Power of Love’ a été un moment très fort pour nous au Québec, quand Céline a déclaré son amour pour René, à l’émission de Sonia Benezra (animatrice et actrice canadienne, ndlr), c’était vraiment un moment magique. On se doutait qu’il y avait quelque chose entre eux mais ce n’était pas confirmé, jusqu’à ce soir-là. C’était vraiment une magnifique soirée. »