Pour sa dernière exposition de 2025, l’Espace Diamant a choisi d’inviter Mako Deuza, un artiste « dont le parcours singulier et profondément humain interpelle par sa sensibilité, la force créative et la profondeur de regard font de chacune de ses œuvres une rencontre », commente Simone Guerrini. Jusqu’au 23 décembre, ce peintre hors-norme, virtuose des jeux de lumière, présente de nouvelles toiles qui prolongent les fresques murales.
Vous avez commencé en faisant des graffitis sur des lieux insolites. Quel effet cela produit-il de passer du street art à une exposition officielle ?
Cela met en perspective tout le chemin parcouru ces 20 dernières années, des premières sorties nocturnes, des premiers halls of fame, des premiers portraits dans l’ancien FR3 route des Sanguinaires, des premières commandes, de la découverte du travail en atelier, à cette exposition ici à l’Espace Diamant.
Je suis fier aujourd’hui de pouvoir y présenter une douzaine d’œuvres réalisées, comme toujours, uniquement à la bombe aérosol.
« Chaque visage est une exploration »
Comment définir votre travail ?
Je peins des portraits réalistes, parfois hyperréalistes, dans lesquels je mêle émotions et jeux de lumière. Chaq…