Une intense campagne de frappes survient après l’attaque menée par un sympathisant de l’État islamique ayant tué deux soldats et un civil américain à Palmyre il y a une semaine.

Donald Trump avait promis une « réponse très ferme ». Il n’aura ni menti, ni attendu. Une semaine après l’attaque perpétrée par l’État islamique contre des troupes américaines à Palmyre, les États-Unis ont mené dans la nuit de vendredi à samedi une série de frappes à travers la Syrie dans le cadre de l’opération « Œil de faucon ». Elles ont ciblé des cellules de l’organisation djihadiste dans des zones reculées de Raqqa, Homs et Der Ez-Zor. L’écho de ces bombardements a été entendu jusqu’à la cité antique de Palmyre, tandis que cinq individus ont été tués, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Parmi eux se trouvait le chef d’une cellule de Daech chargée des drones, a précisé samedi à l’AFP le responsable de l’ONG syrienne. L’opération, qui a débuté vers minuit heure de Syrie, a mobilisé des avions A-10 et F-16, des hélicoptères Apache et des systèmes HIMARS, d’après les informations du CENTCOM. Elle a également impliqué la Jordanie, pays frontalier de la Syrie…

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Le Figaro

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