Entre 2019 et 2022, plusieurs lieux alternatifs ont vu le jour à Strasbourg. Festifs, éphémères et tournés vers l’utilité sociale, ils ont rencontré un succès public. Pourtant, après plusieurs années, l’existence de ces espaces reste précaire.

Adrien Labit

Publié le 21 décembre 2025  ·  

Imprimé le 21 décembre 2025 à 07h03  ·  

7 minutes

Ouverts au tournant des années 2020, la Grenze, l’Orée 85, le Phare-Citadelle et le Wagon Souk se sont fait une place dans le paysage culturel et festif strasbourgeois. Installés sur des friches et construits sur le modèle de l’économie sociale et solidaire (ESS), ils développent un projet alternatif où les bénéfices de l’activité économique, bar, restauration et location d’espace, financent des actions d’utilité sociale.

Dès 2022, les créateurs de ces structures témoignaient faire face à des difficultés pour lancer leurs projets, avec des recours à des emprunts bancaires, des problèmes de rentabilité et des charges de travail écrasantes. Trois ans plus tard, l’existence de ces lieux reste précaire. Cela interroge sur la viabilité du modèle à la base de leur fonctionnement.

L’Orée 85 est installée au bord du canal du Rhône au Rhin.Photo : Adrien Labit / Rue89 Strasbourg

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