À 56 ans, Steven Laureys considère toujours le métier de chercheur comme « le plus beau métier du monde ».
Raphaelle Brui / Le Figaro Magazine
GRAND ENTRETIEN – Il est un neuroscientifique et un clinicien internationalement reconnu, notamment pour ses travaux sur le coma. Entre Belgique et Canada, Steven Laureys poursuit avec enthousiasme une quête métaphysique autour de la conscience.
Il aime se montrer avec son objet d’étude. Cerveau humain plastiné posé dans sa main, en blouse blanche de neurologue, Steven Laureys prend avec humour une pose à la Rodin. Ce scientifique, médecin, professeur, entrepreneur, vulgarisateur, auteur-conférencier… semble avoir mille vies. Il déborde d’énergie et affiche un CV au plus haut niveau de la recherche mondiale : en Belgique, d’où il est originaire, il est directeur de recherche au Fonds belge de la recherche scientifique et directeur-fondateur du Coma Science Group à l’université de Liège, ainsi que du Centre du cerveau à l’hôpital universitaire de la même ville.
Au Canada, il est professeur au centre Cervo, à l’université Laval, où il a obtenu une chaire d’excellence en recherche du Canada sur la plasticité neuronale. Sans oublier la Chine où il codirige le Hangzhou Consciousness Institute, ou les États-Unis où il est professeur invité à Harvard. En outre, il poursuit ses activités de neurologue en chef dans le réseau de cliniques…
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