Swiatek joue aussi sur gazon
Longtemps perçue comme une spécialiste de la brique pilée, Iga Swiatek a bouleversé les certitudes en soulevant le trophée sur l’herbe de Wimbledon. « Je n’aurais jamais imaginé jouer aussi bien sur gazon », avait-elle souri après sa demi-finale.
Iga Swiatek avait balayé Amanda Anisimova en finale (6-0, 6-0). ©Afp or licensors
Mais le travail paie. Et sous la houlette du Belge Wim Fissette, la n°2 mondiale a parfaitement su adapter son jeu : « Je l’ai toujours considérée comme une joueuse complète, capable à la fois de bien servir et de bien retourner. Elle se déplace aussi très bien sur gazon. Elle avait donc énormément de qualités qui pouvaient l’aider. Je suis fier d’avoir réussi à faire de la reine de la terre battue, une amoureuse du gazon. »
Mboko, la grande révélation féminine
À seulement 19 ans, Victoria Mboko a bondi du 350e rang au top 20 en un temps record. Cinq titres ITF en six tournois ont lancé sa saison, avant un été fantastique marqué par une victoire au Masters 1000 de Montréal, à domicile, où la Canadienne a écarté Coco Gauff, Elena Rybakina puis Naomi Osaka en finale. Début novembre, Vicky a encore remporté le WTA 250 de Hong Kong, grimpant à la 18ᵉ place mondiale.
Passée un peu plus d’un an par l’académie Justine Henin, Mboko est retournée sous la bannière de Tennis Canada.
Victoria Mboko ou l’éclosion d’un diamant poli en Belgique au sein de l’académie Justine HeninVacherot bat son cousin Rinderknech
C’est l’une des plus belles histoires de l’année. Presque inconnu du grand public — une seule apparition en Grand Chelem, un premier tour à Roland-Garros 2024 — Valentin Vacherot s’est offert une épopée insensée au Masters 1000 de Shanghai. Le Monégasque a successivement éliminé des joueurs de la trempe d’Alexander Bublik, Holger Rune ou encore Novak Djokovic pour se hisser en finale.
Duel de cousins à Shanghai mi-octobre. ©AFP or licensors
Opposé à son cousin Arthur Rinderknech, il a conclu son incroyable semaine en trois sets, décrochant son tout premier titre et s’ouvrant les portes du top 30. Ce parcours, sans doute l’un des plus inattendus de l’histoire d’un Masters 1000, lui a valu d’être élu « Percée de l’année » par l’ATP, devant Jack Draper, João Fonseca et Jakub Menšík. Le tout… à 27 ans.
Collignon envoie la Belgique au Final 8
Les images de ses crampes face à Alex de Minaur avaient fait le tour du monde. Quelques semaines après avoir battu Casper Ruud à l’US Open, Raphaël Collignon était choisi par Steve Darcis pour ouvrir les hostilités en Coupe Davis contre l’Australie. L’enjeu en ce week-end de septembre ? Une qualification pour le Final 8 de l’épreuve. Malgré la douleur, le n°2 belge avait puisé au fond de lui-même pour renverser son adversaire, membre du top 10 mondial. Une prestation qu’il qualifiera par la suite « du plus beau succès » de sa jeune carrière. Le lendemain, le Liégeois de 23 ans remettait le couvert face à Aleksandar Vukic, envoyant la Belgique à Bologne.
Mention spéciale d’ailleurs à l’équipe belge pour sa demi-finale contre l’Italie, où Zizou Bergs et Flavio Cobolli ont offert une magnifique publicité au tennis avec un tie-break décisif d’anthologie (17-15).
Vandromme et le Masters junior
Quelle progression ! À tout juste 18 ans, fêtés le 16 novembre, Jeline Vandromme a convaincu tous les spécialistes de la petite balle jaune. Sur le circuit junior comme chez les professionnelles.
Jeline Vandromme a aussi remporté l’US Open juniors. ©Copyright 2025 The Associated Press. All rights reserved.
Lauréate de l’US Open, elle a marqué les esprits en remportant le Masters de fin de saison, réservé aux huit meilleures joueuses de moins de dix-huit ans — un exploit jamais réalisé par une Belge auparavant.
Côté WTA, son ascension est tout aussi remarquable : après avoir débuté l’année aux portes du top 1000, la Brugeoise pointe aujourd’hui à la 345ᵉ place, grâce à ses quatre titres pros sur le circuit ITF. La jeune joueuse s’est également fait une place au sein de l’équipe nationale de Billie Jean King Cup.