Battu lors de ses 9 derniers matchs toutes compétitions confondues, Nice a l’occasion de se relancer dimanche en affrontant l’AS Saint-Etienne (L2) en coupe. Une rencontre à la portée des Aiglons…sauf pour le président Jean-Pierre Rivère.
Jouer un match de coupe de France avant la trêve, c’est une idée modérément appréciée par les clubs. Elle a néanmoins un avantage, celle de finir sur une note positive avant deux semaines d’arrêt. L’OGC Nice serait inspiré de sauter sur l’occasion. Les Aiglons connaissent une grave crise sportive après 9 défaites de rang toutes compétitions confondues. 13e de Ligue 1, le club azuréen a vu son président Fabrice Bocquet jeter l’éponge dans la semaine. Il a été remplacé par son prédécesseur au poste Jean-Pierre Rivère, revenu au club avec Maurice Cohen pour une mission commando.Nice accepte déjà la défaite en coupeLes deux anciens présidents du Gym reviennent sauver leur club de cœur. S’ils affichent un bon bilan sportif lors de leurs mandats passés, ils ont pourtant affiché un discours défaitiste dès leur arrivée. Alors que Nice accueille Saint-Etienne ce dimanche en 32e de finale de la Coupe de France, Jean-Pierre Rivère ne demandait même pas un succès à ses joueurs. Une défaite à domicile contre le deuxième de Ligue 2 ne le gêne absolument pas.« On ne va pas gagner peut-être dimanche. Mais ce n’est pas
grave. L’objectif… bien sûr qu’on a tous envie de gagner
dimanche. Mais l’objectif, c’est le maintien », a t-il lâché en conférence de presse. Des paroles qui ont choqué certains supporters niçois et mis en lumière la grande crise de confiance qui frappe l’OGCN en interne. Cela peut aussi galvaniser l’ASSE même si son entraîneur Eirik Horneland est aussi dans la tempête. Un revers dimanche pourrait sceller l’avenir du Norvégien sur le banc des Verts.
Coupe de France21 décembre 2025 à 14:45