Coupe de France (32es de finale). US Concarneau (N) – FC Nantes (L1) : 3-5

« Si on encaisse cinq buts, il faut en marquer six pour se qualifier. Et contre une équipe comme Nantes, ce n’est pas possible, surtout si on lui donne autant de cartouches alors qu’elle n’en a pas besoin. » En deux phrases l’entraîneur de l’US Concarneau, Stéphane Rossi, a résumé la lourde défaite subie contre le FC Nantes en 32e de finale de la Coupe de France.

Si son équipe n’a pas failli dans l’engagement, dans sa volonté de ne pas lâcher (pour revenir de 1-3 à 2-3, puis de 2-5 à 3-5), elle a commis trop d’erreurs défensives pour espérer autre chose qu’une cinquième élimination en cinq confrontations contre une équipe de Ligue 1 en Coupe de France.

« Si on encaisse cinq buts, il faut en marquer six. Et contre Nantes, ce n’est pas possible » : pourquoi l’US Concarneau a craqué en défense contre le FC Nantes (Photo Nicolas Créach)Pauvreté technique

« C’est dû à notre pauvreté technique. On a donné au moins trois buts sur des erreurs individuelles, d’appréciation ou sur une mauvaise relance, car on a parfois voulu aller trop vite et on a fait des mauvais choix. »

Dans cette faillite défensive, le gardien Pierre Patron a eu malheureusement sa responsabilité engagée sur plusieurs buts. « Je ne vais pas vous dire qu’il a fait un bon match. Pourtant il avait été parfait cette semaine à l’entraînement. »

Les supporters nantais avaient fait le déplacement en Bretagne pour soutenir leur équipe.Les supporters nantais avaient fait le déplacement en Bretagne pour soutenir leur équipe. (Photo Nicolas Créach)Samoura a mis le feu

Les Thoniers peuvent d’autant plus regretter ces cinq buts encaissés qu’ils ont su mettre le feu dans la défense nantaise avec un Samoura à nouveau particulièrement remuant et toujours aussi percutant (c’est lui qui a obtenu puis transformé le penalty pour revenir à 3 à 2 avant la pause).

Pour l’US Concarneau, ce revers met un coup d’arrêt à une série d’invincibilité qui s’étirait depuis la défaite (3-0) à Dijon, le 26 septembre, avec 12 matchs sans perdre (huit en championnat et quatre en Coupe de France).

La traditionnelle haie d’honneur de la Coupe de France entre les deux équipes.La traditionnelle haie d’honneur de la Coupe de France entre les deux équipes. (Photo Nicolas Créach)

Pour le FC Nantes, c’est tout l’inverse, avec un premier succès retrouvé depuis la victoire (1-2) au Paris FC en L1, le 24 octobre, et surtout cinq buts inscrits, une première sur un score similaire depuis la victoire contre Bordeaux en Ligue 1 le 24 avril 2022.

Fiche technique

Arbitre : M. Gaillouste.

Spectateurs : 2 999 (guichets fermés).

BUTS. Concarneau : Cozza (18’, csc), Samoura (45’sp), Soukoua (74’) ; Nantes : Deuff (15’), El Arabi (23’), Centonze (38’), Abline (51’, 58’)

Avertissements. Concarneau : Jannez (73’) ; Nantes : Amian (45’ + 1), Machado (75’), Centonze (89’).

Exclusion. Concarneau : Leandri (88’)

CONCARNEAU. Patron – Etcheverria (Tutu, 82’) Seba (Gbellé, 66’), Jannez, Sinquin, Kabongo (Inquel, 57’) – Goujon Picouleau (El Khemiri, 82’) – Soukouna, Tell (Daf, 66’), Samoura. Entraîneur : Stéphane Rossi.

Non entrés en jeu : Viot (g), Le Bonniec, Sylvestre, Hocquet.

NANTES. Lopes – Centonze (Acapandie, 90°5), Amian, Radakovic, Cozza, Machado – Tabibou (Lepenant, 69’), Mwanga, Deuff – Abline, El Arabi (Coquelin, 82’). Entraîneur : Ahmed Kantari.

Non entrés en jeu : Carlgren (g), Doucouré, Tati Kwon, Ladho, Camara.