Le conseil de classe de TBT9, diffusé le 18 décembre, a
une nouvelle fois confirmé sa réputation d’exercice redouté. Pensé
comme un moment de vérité, ce passage obligé
expose les chroniqueurs à des jugements sans filtre, souvent
teintés d’ironie, parfois d’une réelle dureté. Cette édition s’est
révélée particulièrement délicate pour Matthieu
Delormeau
, dont le retour à l’antenne après une chute très
médiatisée a servi de point de départ à une série de critiques
appuyées.

Conscient d’entrer sur un terrain glissant, le chroniqueur a
tenté de désamorcer les attaques avant même
qu’elles ne surgissent. Dans une intervention presque solennelle,
il a lancé : « Un mot très court. Ne voyez pas celui qui a été
6-7 fois meilleur chroniqueur. Ne soyez pas… Soyez libres. »
Une phrase qui sonne comme une demande de recul, invitant ses
collègues à juger l’homme du présent plutôt que la
figure passée du programme.

Matthieu Delormeau confronté au jugement de Cyril Hanouna

Mais l’initiative n’a pas infléchi la
dynamiqu
e. Aux commandes de la séquence,
Cyril Hanouna a rapidement fixé un cadre
beaucoup plus sévère.
S’appuyant sur l’image récente de Matthieu Delormeau, encore marqué
physiquement, il a imposé une lecture sans indulgence. « Ne
voyez pas en Mathieu celui qui a été avant meilleur chroniqueur.
Voyez le nouveau Mathieu… le tolard. Voyez Mathieu le
fragile
. » Une manière de signifier que, pour lui,
quelque chose s’est définitivement déplacé.

Dans ce climat, les autres chroniqueurs ont enchaîné les
prises de parole
, souvent incisives. Olivier Dartigolles a
choisi la référence littéraire pour résumer la situation, lâchant :
« Delormeau comme le comte de Monte-Cristo a connu le
cachot. » Derrière la formule, l’idée d’un retour
compliqué
et d’une réputation écornée s’impose, sans
véritable contrepoids.

Matthieu Delormeau
©
W9

Sous
l’autorité de Cyril Hanouna, Matthieu Delormeau fait face à un
regard sévère qui entérine son retour difficile sur le plateau

Des jugements sévères adressés à Matthieu Delormeau

L’intervention de
Danielle Moreau a marqué un tournant plus personnel
. Après une
entrée volontairement flatteuse, évoquant « un
physique avantageux, un humour ravageur, une intelligence au-dessus
de la moyenne », elle a brusquement changé de registre.
« Oui, Mathieu, tu as tout pour toi, mais il te manque le
principal, la faculté d’être heureux. » La
sanction est immédiate : 2 sur 10, assorti d’une justification qui
se veut cinglante, « le nombre de fois où tu m’as dit bonjour
depuis qu’on se connaît. »

La critique la plus frontale est toutefois venue de la
chroniqueuse Nawarra. Sans détour, elle accuse Matthieu Delormeau
de « transpirer l’arrogance et le
narcissisme
« . Elle enfonce le clou avec cette
remarque : « Je vois que tout ce que tu critiques, tu finis par
tomber dedans. » Si elle lui reconnaît une fonction au sein de
l’émission, « il faut bien un petit rigolo autour de la
table
« , la note attribuée reste implacable : 1 sur
10.

Matthieu Delormeau
©
DR

Matthieu
Delormeau essuie des critiques personnelles appuyées, ponctuées de
notes sévères et de reproches sans détour

Le dernier mot de Matthieu Delormeau
dans le conseil de classe

Face à cette accumulation de jugements,

Matthieu Delormeau tente alors une ultime défense
, en
brandissant un argument central dans l’univers télévisuel.
« Sans moi, pas d’audience. » Une affirmation immédiatement
contestée par Cyril Hanouna, qui le reprend sans
ménagement, refermant toute possibilité de rééquilibrage du
débat.