Sans briller, les Aiglons ont su stopper la série noire de neuf défaites en se qualifiant difficilement ce dimanche face à l’AS Saint-Etienne (2-1) en 32e de finale de la Coupe de France. De quoi terminer 2025 sur un sourire et pourquoi pas faire rimer 2026 avec Nice.

Si la Coupe de France offre souvent de belles histoires avec les petits poucets qui dominent les grands, parfois au détriment des Aiglons d’ailleurs, c’est le petit poussif qui est passé ce dimanche par un trou de souris. Sans gourmandise et sans bonnet de Noël comme il est normalement de coutume pour la der’ de l’année à l’Allianz. Un stade silencieux, à huis clos, en attendant peut-être de retrouver de la voix en janvier dans le sillage de ces Aiglons qui ont trouvé la voie en prenant tant de virages vers les 16e de finale.

Victoire difficile mais soulagement évident avant de partir en vacances et de tourner le dos à cette année éreintante sur tous les terrains et à cette saison déclinante depuis le mois d’aout, démarrée avec l’espoir de jouer la Ligue des Champions et qui aurait pu déjà refermer tout espoir de sourire si Saint-Etienne avait su concrétiser ces occasions et ces erreurs défensives rédhibitoires en Ligue 1 et en Europe. Mais heureusement dimanche c’était un club de Ligue 2 pas beaucoup plus en confiance que les Aiglons et qui a donc laissé la qualif au Gym de Zoumana Diallo.

Titulaire et buteur pour sa 1ere sous le maillot rouge et noir, l’Alsacien de 20 ans s’en souviendra. Et les dirigeants niçois aussi sans doute au moment de se pencher sur le mercato. Voilà un attaquant qui marque et qui en montre plus en 10 minutes que Kevin Carlos en cinq mois. Un buteur resté sur le banc face aux Verts pour confirmer que le club cherche quand même un renfort dans ce secteur qui devrait bien s’appeler Elye Wahi.

L’ex-grand espoir de Montpellier, un peu perdu en Allemagne à Francfort, a dit oui aux Aiglons et surtout a Franck Haise son ancien entraineur croisé a Lens, qui doit se réjouir de retrouver un jeune homme qui se dit très motivé a l’idée de jouer le maintien ici. Tant mieux. C’est l’unique objectif fixé par le revenant Jean-Pierre Rivere vendredi. Un président présent et omniprésent d’ailleurs dans cette Allianz Riviera vide. On n’a vu que lui et sa chevelure argentée en tribune puisque Maurice Cohen était retenu en Alsace pour des raisons personnelles. L’effet « JPR » pour redonner un peu d’air avant les fêtes. Stopper les défaites et peut-être faire rimer 2026 avec l’année de Nice…