Alors que les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine ne cessent de s’intensifier, Nvidia pourrait opter pour une stratégie de repli pour sécuriser son avenir dans l’empire du Milieu.
Selon certaines sources, le géant des puces graphiques envisagerait de créer une coentreprise locale en Chine. L’objectif serait de préserver son précieux écosystème CUDA, pilier du développement en intelligence artificielle, tout en préparant une possible scission commerciale avec le marché chinois.
Depuis plusieurs années, Nvidia a été contraint d’adapter ses exportations vers la Chine en raison du durcissement des règles imposées par le gouvernement américain. Mais ces ajustements sont devenus instables et parfois de courte durée, rendant les perspectives commerciales incertaines pour un marché qui pèse plusieurs dizaines de milliards de dollars par an.
Ce « Plan B » permettrait de réduire les risques d’un désengagement brutal tout en maintenant une présence stratégique sur le territoire chinois. L’entreprise craint notamment que des restrictions plus sévères ne nuisent durablement à sa domination dans les secteurs de l’IA, de l’automobile intelligente et du GPU grand public, où elle s’est imposée comme un acteur clé.
Jensen Huang, le fondateur et PDG de Nvidia, a récemment rappelé les 30 ans de relations commerciales de l’entreprise avec la Chine. Lors d’une réunion interne, il a souligné le rôle essentiel de ce marché dans la croissance de Nvidia.
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