Le propriétaire des lieux était très attiré par l’art nouveau français : l’école de Nancy, la villa Majorelle sont des inspirations. « Le rapport aux fleurs est très dominant et il rencontre les propres centres d’intérêt du propriétaire », explique la chargée du Patrimoine.

« Les mosaïques, certaines en forme de magnolia, typiques de l’école de Nancy ont été dessinées par Sarazin et Sauvage. Ils devaient en principe poursuivre le travail de rénovation de la maison. » Las, l’entente professionnelle a tourné au fiasco. Ils ont tourné le dos à Losseau qui a poursuivi sa collaboration avec d’autres artistes prestigieux.

Ce décor exquis sera réalisé par les meilleurs artistes et artisans : citons les ateliers Emile Gallé ou la Manufacture Daum. Le mobilier de la maison est resté pratiquement intact, ce qui reste plutôt rare.