Axel Allag, Media365, publié le lundi 22 décembre 2025 à 10h10
L’OGC Nice a mis un terme à sa série de neuf défaites consécutives, en prenant le meilleur sur l’AS Saint-Étienne (2-1) en 32es de finale de la compétition.
Depuis le 29 octobre dernier, et un succès face au LOSC (2-0), l’OGC Nice avait oublié le goût de la victoire. Jusqu’à dimanche donc, et ce succès obtenu dans un match disputé à huis clos – en raison du spectacle pyrotechnique lors de la réception de l’OM pour les 40 ans de la Populaire Sud – face à l’AS Saint-Étienne (2-1). Un succès qui a mis un terme à la série record de neufs défaites consécutives toutes compétitions confondues.
Dupé : « Rien ne nous empêche de pouvoir rêver, de croire à aller au Stade de France »
Rien n’a été simple pour les Aiglons, qui ont tout de même concédé 17 tirs face aux Verts mais ont été plus réalistes que leurs adversaires. Morgan Sanson, dernier buteur de la rencontre, a reconnu son sentiment assez ambigu au terme de la rencontre remportée par les joueurs de Franck Haise : « Ça fait du bien et même un peu bizarre. Pouvoir célébrer dans le vestiaire, c’est quelque chose qui me manquait. Comme je l’ai dit au groupe, c’était le premier match de 2026. Moi, c’est comme ça que je l’ai vécu. C’était le match d’un nouveau départ ».
Privé de 14 joueurs, Franck Haise, s’il a chambré les journalistes qui ont posé moins de questions que lors des matchs perdus, est tout de même resté lucide concernant la réalité d’un club qui n’est pas encore guéri et devra se renforcer lors du mercato hivernal (dans des propos relatés par L’Equipe) : « On a souffert jusqu’au bout et on voit bien que nos fragilités ne vont pas disparaître comme ça, encore moins un jour où il nous manquait quatorze joueurs. On sait très bien qu’on a beaucoup de travail devant nous. Personne n’est dupe. On doit avoir des renforts dans toutes les lignes ».
Titularisé dans les buts, Maxime Dupé, preneur de la victoire, ne s’est pas interdit de voir très loin, peut-être trop : « Les gars ont beaucoup donné. Rien ne nous empêche de pouvoir rêver, de croire à aller au Stade de France ».