Comme ici au Palais des papes d’Avignon en 2023, Eva Jospin s’installe au Grand Palais.

Benoît Fougeirol – 300 dpi

Comme ici au Palais des papes d’Avignon en 2023, Eva Jospin s’installe au Grand Palais.

Se passer du Louvre pendant les fêtes ? C’est peut-être préférable. Sous pression depuis le vol des huit joyaux au mois d’octobre, le musée le plus visité au monde est désormais embourbé dans un conflit social sans précédent, l’ayant notamment contraint à fermer ses portes au public pendant plusieurs jours.

Le Grand Palais, lui, est bien ouvert. Au même titre que la Fondation Louis Vuitton ou la Maison européenne de la photographie, pour ne citer que ces trois hauts lieux culturels parisiens. À défaut d’aller voir La Joconde pendant les vacances, Le HuffPost vous propose ci-dessous six alternatives, dans la capitale ou ailleurs en France.

1. Claire Tabouret et Eva Jospin au Grand Palais

Certains connaissent la première pour les futurs vitraux de Notre-Dame. La seconde, pour son lien de parenté à l’ancien Premier ministre. Au Grand Palais, les deux stars de l’art contemporain sont réunies pour la première fois dans deux galeries reliées par une même entrée. L’une y dévoile les maquettes du projet hors du commun qu’elle a réalisé pour la cathédrale. L’autre, une incroyable grotte.

Les expositions D’un seul souffle et Grottesco sont à voir au Grand Palais, à Paris, depuis le 10 décembre. Et ce, jusqu’au 15 mars 2026, du mardi au dimanche.

La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Lire la Vidéo 2. Gerhard Richter à la Fondation Louis Vuitton

Après Jean-Michel Basquiat, Mark Rothko et David Hockney, place à Gerhard Richter. Dans la continuité des grandes rétrospectives consacrées aux peintres majeurs des siècles derniers, la Fondation Louis Vuitton a réuni 275 des œuvres – peintures à l’huile, sculptures en acier, dessins au crayon – que l’artiste allemand a réalisées entre 1962 et 2024. Une grande première.

L’exposition Gerhard Richter est à voir à la Fondation Louis Vuitton, à Paris, depuis le 17 octobre. Et ce, jusqu’au 2 mars 2026, du mercredi au lundi.

3. Tyler Mitchell à la MEP

La beauté du quotidien vue par Tyler Mitchell. Connu entre autres pour avoir été le premier photographe afro-américain à shooter une couverture de Vogue (en 2018, avec Beyoncé), le jeune prodige de la photographie de mode a depuis étendu son champ d’action à sa sensibilité pour les paysages lumineux et les scènes utopiques, comme le reflet d’une ode à l’autodétermination.

L’exposition Wish This Was Real est à voir à La maison européenne de la photographie, à Paris, depuis le 15 octobre. Et ce, jusqu’au 25 janvier 2026, du mercredi au dimanche.

La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Lire la Vidéo 4. Carnavals à Draguignan

« Le carnaval n’est pas à proprement parler une fête qui est donnée au peuple, mais que le peuple se donne à lui-même », selon Goethe. Un point de vue partagé par l’Hôtel départemental des expositions de Draguignan, dans le Var, où sur trois étages, un parcours coloré, flamboyant et festif invite le public à découvrir le sens du mot, au gré de souvenirs des bacchanales antiques de Rio, Venise et des Flandres, pour ne citer qu’elles.

L’exposition Carnavals d’ici et d’ailleurs est à voir à l’Hôtel départemental des expositions du Var, à Draguignan, depuis le 13 décembre. Et ce, jusqu’au 22 mars 2026, du lundi au dimanche.

5. L’île éphémère de Ferdinandea au Mucem

Plongée en 1831. Nous sommes dans le canal de Sicile, en face de la Tunisie, et une île vient de naître en pleine mer Méditerranée. Son nom ? Ferdinandea. Né d’une activité volcanique sous-marine, avant de disparaître à peine six mois plus tard sur fond de querelles internationales, le rocher désormais à six mètres de profondeur a façonné le récit multiforme de l’artiste et réalisateur français Clément Cogitore.

L’exposition Ferdinandea, l’île éphémère est à voir au Mucem, à Marseille, depuis le 10 décembre. Et ce, jusqu’au 20 septembre 2026, du mercredi au lundi.

La lecture de ce contenu est susceptible d’entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte-tenu des choix que vous avez exprimés en matière de dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous.

Lire la Vidéo 6. Jean-Charles de Castelbajac à Toulouse

Quand on pense au créateur de mode de 76 ans, nous viennent à l’esprit des dessins à la craie blanche sur les murs, des vêtements bariolés et Jean-Paul II, qu’il a habillé en 1997. Un peu moins Lady Gaga, l’Arte Povera, l’upcycling et le reste des sources d’inspiration du styliste réunies aux Abattoirs, à Toulouse, sous la forme de 300 œuvres, objets de design, vêtements et photos.

L’exposition Jean-Charles de Castelbajac, L’imagination au pouvoir est à voir depuis le 12 décembre aux Abattoirs de Toulouse. Et ce, jusqu’au 23 août 2026, du mercredi au dimanche.