Publié le
22 déc. 2025 à 18h16
En cette période de fêtes, il y en avait une que les Dragons de Rouen ne voulaient absolument pas manquer. A l’occasion de la célébration des 55 ans du club, dimanche 21 décembre 2025, les Rouennais ont pu souffler les bougies avec le sourire après la victoire obtenue face aux Spartiates de Marseille (5-2). Pourtant la fête aurait pu être gâchée par des Marseillais opportunistes en début de rencontre et venus pour en découdre. Les anciennes gloires des Dragons invités pour l’occasion (Luc Tardif Sr, Fournier, Desrosiers, Maïa…) auront apprécié le spectacle de cette équipe de Rouen version 2025-2026 au caractère bien trempé. Touchés, mais pas coulés en début de match, les Dragons ont su se relever et renverser le match pour finalement l’emporter logiquement.
Marseille fait la course en tête
Peut-être encore la tête ailleurs après la cérémonie d’ouverture de l’évènement, les Rouennais se faisaient surprendre d’entrée de jeu par Tavernier (0-1, 1’09). A peine sonnés les Jaune et Noir réagissaient, mais peinaient à trouver l’accès au but de Kasik. Les choses ne tournaient vraiment pas en leur faveur quand Joubert, en supériorité numérique, bonifiait un rebond pour donner deux buts d’avance aux Phocéens (0-2, 13’22). Rien n’allait dans le sens des Dragons en ce début de match. Seulement la défaite est un mot proscrit cette année dans le vestiaire des Dragons. Simonsen relançait la machine dans la foulée après un premier essaie de Lafrance (1-2, 14’00). Ce but délivrait le public et déclenchait le traditionnel lancé de peluches de Noël. Le temps de ramassage des nounours cassait
Des centaines de peluches ont été lancées sur la glace, au profit du secours populaire, après le premier rouennais. (©Alexandre Canivet)
l’élan Rouennais et c’était bien venu pour les Spartiates toujours en tête après les vingt premières minutes.
Doublé de Simonsen et Rech
Bien décidés à recoller rapidement au score les joueurs de Carl Mallette appuyaient sur la pédale d’accélérateur. Bouramman prenait le rebond d’un lancer de Perret pour remettre les deux équipes à égalité (2-2, 24’26). Les griffes des Dragons se resserraient un peu plus quand Rech en supériorité faisait passer son équipe devant pour la première fois depuis le début du match (3-2, 32’01). Avec de la réussite l’attaquant international voyait sa passe déviée par le patin de Bourgeois dans ses propres filets. Le break n’était pas loin d’être fait sur un tir de Simonsen qui trouvait le poteau sur sa route (35e). La pression était normande et Phelan parfaitement lancé dans l’axe par Chakiachvili ne trouvait pas, lui non plus, la faille (37e).
Il fallait attendre les dix dernières minutes de jeu pour voir définitivement Rouen prendre le large. Une belle combinaison entre Rech et Schmitt démarquait idéalement Simonsen, seul, au second poteau (4-2, 49’25). Les occasions rouennaises se multipliaient, mais Kasik gardait son équipe dans la course. Les dernière minutes étaient tendues et les Spartiates se montraient coupables de mauvais gestes. Cela faisait le jeu des Dragons qui se retrouvaient durant de longues minutes en double avantage numérique. Rech dans les derniers instants parvenait à rajouter un cinquième filet (5-2, 59’24) au plus grand plaisir d’une patinoire Nathalie Péchalat à guichet fermé pour la quatorzième fois d’affilé de la saison.
Réaction d’après-match
Carl Malette, coach de Rouen : « Je suis extrêmement fier de l’attitude de ce soir. Avec les émotions que l’on a vécu mercredi après la qualification en demi-finale à Angers, fallait revenir à un match à enjeu pour le championnat. Aujourd’hui je suis content et fier de la manière qu’ils se sont comportés dans l’effort. Il n’y a pas un match où les joueurs ne se donnent pas pour l’équipe, c’est ma plus belle fierté. Même si on a été mené de deux buts ce soir je n’ai pas été inquiet. On travaillait, l’envie était là. Il nous a fallu un gros but qui nous a remis dans le match. On manque des buts, mais je ne suis pas inquiet. On en a marqué cinq ce soir, on aurait pu en marquer plus, mais le positif c’est de se créer des chances. »
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